PRÉSENTATION
DU GROUPE COFACE
1.1L’historique du Groupe
COFACE SA (« la Société ») est la société holding du Groupe Coface (« le Groupe »). Elle exerce ses activités à travers sa principale filiale opérationnelle, la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (« la Compagnie ») et ses filiales. Les dates clés de son histoire sont décrites ci-dessous.
1.1.1Création et évolutions capitalistiques
La Compagnie est créée par décret en 1946 et constituée en 1948 pour soutenir le commerce extérieur français. Elle est à l’origine du Groupe tel qu’il existe aujourd’hui. Ses premiers actionnaires – compagnies d’assurance, banques et autres établissements financiers – étaient pour la plupart contrôlés par l’État français. À la suite de la privatisation de bon nombre de ces entreprises dans les années 1980, la participation indirecte de l’État français a progressivement diminué.
Avec la privatisation de la SCOR (conséquence de celle de l’UAP), son principal actionnaire, la majorité du capital de la Compagnie devient privée, mais Coface continue de gérer des garanties publiques pour le compte de l’État français.
La Compagnie est introduite en bourse par ses actionnaires sur le premier marché de la Bourse de Paris.
Natexis Banques Populaires, issue du rachat par la Caisse centrale des banques populaires de Natexis, elle-même issue du rapprochement de deux actionnaires originels du Groupe (la Banque française du commerce extérieur et le Crédit national) acquiert auprès de la SCOR 35,26 % du capital de la Compagnie et en devient l’actionnaire majoritaire en détenant 54,4 % du capital.
La Compagnie, après avoir été retirée de la cote en 2004, devient une filiale détenue à 100 % par Natixis, elle-même issue de la fusion de Natexis Banques Populaires et d’Ixis CIB. Natixis est la banque de financement, de gestion d’actifs et de services financiers du groupe BPCE, l’un des principaux groupes bancaires français né du rapprochement en 2009 des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.
La Société renforce ses fonds propres par deux augmentations de capital entièrement souscrites par Natixis, pour des montants respectifs de 50 et 175 millions d’euros, notamment en vue de maintenir la marge de solvabilité du Groupe dans le contexte de fort ralentissement économique.
Le 27 juin, la Société s’introduit en bourse, sur le compartiment A du marché réglementé d’Euronext Paris. L’offre porte sur un total de 91 987 426 actions, soit 58,65 % de son capital et de ses droits de vote.
La société procède à deux programmes de rachats d’actions, respectivement de 30 et 15 millions d’euros, en application du deuxième pilier de Fit to Win qui vise à améliorer l’efficacité en capital de son modèle économique.
Au 24 juin, le conseil scientifique des indices d’Euronext inclut COFACE SA au sein du SBF120, indice phare de la Bourse de Paris. Cela résulte de l’amélioration de la liquidité du titre Coface et de la hausse de sa capitalisation boursière.
Le 25 février, Natixis annonce la cession de 29,5 % du capital de COFACE SA à Arch Capital Group Ltd (« Arch »). La réalisation définitive de l’opération est soumise à l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires requises. Au 31 décembre, la participation de Natixis dans le capital de la Société reste de 42,20 % en attendant la finalisation de l'opération.
Le 26 octobre, la société procède au lancement d’un programme de rachat d’actions de 15 millions d’euros. A travers son plan Build to Lead, Coface poursuit l’amélioration de l’efficacité en capital de son modèle économique.
Le 10 février, Natixis et Arch Capital Group ont annoncé que la transaction portant sur la cession de 29,5 % des titres de COFACE SA avait obtenue toutes les autorisations nécessaires. Suite à cette cession, la participation de Natixis dans le capital de la Société est de 12,7 %.
Le 6 janvier, Natixis a annoncé la cession de sa participation résiduelle dans COFACE SA. Cette cession représentait environ 10,04% du capital social de COFACE SA, soit 15 078 095 actions. Elle a été effectuée par voie d’un ABB (construction accélérée d’un carnet d’ordres) au prix moyen de 11,55 €. A l’issue de cette opération, Natixis ne détient plus aucune action de Coface SA.
1.2Présentation du marché de l’assurance-crédit et de l’environnement concurrentiel
1.2.1Le marché de l’assurance-crédit
L’assurance-crédit a pour objet de protéger une entreprise contre le défaut de paiement de ses créances commerciales. C’est une garantie d’assurance conditionnelle, sur des contreparties approuvées par l’assureur. La solution inclut deux services fondamentaux : la prévention des risques assurés – par la sélection et la surveillance des acheteurs assurés – et le recouvrement des créances impayées. Dans la forme classique du produit, ces deux services sont les marqueurs essentiels des savoir-faire des acteurs du secteur.
La principale activité du Groupe porte sur l’assurance-crédit court terme, c’est-à-dire pour des risques d’une durée inférieure à 12 mois. C'est un marché d’environ 10 milliards d’euros de primes. Le Groupe est également actif sur le marché de l’assurance-crédit de moyen terme à travers son offre Single Risk. Il s’agit d’un marché mondialisé et souvent syndiqué d’environ 2 milliards d’euros de primes. En 2023, l’activité Single Risk représentait environ 1,3 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe.
Le Groupe considère que le secteur de l’assurance-crédit présente un potentiel de croissance. Le taux de pénétration par l’assurance-crédit du volume global des créances commerciales dans le monde reste en effet toujours faible, estimé entre à 13% par l'ICISA(1) (International Credit Insurance and Surety Association), offrant un potentiel réel de conquête. Cependant, la croissance du secteur reste modeste sur le long terme, autour de 3 %, et oscillant typiquement entre 0 % (2016) et 5 % (2005-2009, 2019) quand elle est portée par la conjoncture mondiale (2). En 2020, le marché s’est en revanche contracté de plus de 5%, sous l’effet de la crise économique engendrée par la Covid-19. Cette contraction a fait place ensuite à une dynamique reprise depuis 2021, fortement renforcée en 2022 par les effets d’inflation à l’œuvre ayant projeté le secteur dans une croissance exceptionnelle de 15%.
La croissance du secteur dépend effectivement de plusieurs facteurs, qui se combinent parfois en pressions contradictoires :
- ●la conquête commerciale des acteurs du secteur (et à l’inverse leur perte éventuelle de clients) ;
- ●la croissance organique du chiffre d’affaires des clients assurés-crédit ;
- ●l’évolution des prix, à la hausse ou à la baisse ;
- ●la politique de sélection des risques par les acteurs, à la hausse ou à la baisse.
1.3Les principales activités
Coface applique les normes comptables IFRS 17 et IFRS 9 depuis le 1er janvier 2023. Toutes les comparaisons sont faites uniquement avec les chiffres 2022 retraités IFRS 17 présentés le 27 avril 2023.
L’activité du Groupe est principalement centrée sur l’assurance‑crédit qui représente 88,9 % de ses revenus en 2023. Elle consiste à proposer aux entreprises des solutions pour les protéger contre le risque de défaillance financière de leurs clients débiteurs, tant sur leur marché domestique qu’à l’export.
Le Groupe est par ailleurs présent sur le marché de l’affacturage, en Allemagne et en Pologne, et sur le marché du cautionnement en Italie, France et Allemagne notamment. Dans certains pays, essentiellement en Europe centrale et en Israël, le Groupe a historiquement commercialisé des produits d’information et de recouvrement. En 2020, le Groupe a décidé de moderniser et de déployer de manière globale son offre d’information. La gamme de produits a été revue, les forces de vente renforcées et la plateforme technologique mise à niveau. Le Groupe a bâti l’organisation commerciale adaptée aux besoins du marché d’information, permettant de porter une forte croissance. L’activité de services d’information a ainsi vu son chiffre d’affaires croitre de 17 % en 2023.
Le Groupe génère son chiffre d’affaires consolidé de 1 868 millions d’euros auprès d’environ 100 000 (1) clients. Le revenu annuel moyen par client est inférieur à 30 000 euros et réalisé dans des secteurs d’activité et des géographies très diversifiés.
Le Groupe considère ne pas être dépendant d’assurés particuliers. Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, l’assuré le plus important représentait moins de 1,75 % de son chiffre d’affaires consolidé.
Le tableau suivant présente l’évolution de la contribution de ces activités au chiffre d’affaires consolidé (à périmètre et taux de change courants, retraités IFRS 17) du Groupe au 31 décembre de la période 2022-2023 :
/Chiffre d’affaires consolidé par activité
(en milliers d’euros et en % du Groupe) |
Voir aussi paragraphe |
31/12/23 |
31/12/22 |
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(en milliers d’euros) |
(en %) |
(en milliers d’euros) |
(en %) |
|
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Primes brutes acquises – Crédit |
|
1 464 765 |
78,4 % |
1 432 845 |
79,6 % |
|
|
|
Primes brutes acquises – Single Risk |
|
24 644 |
1,3 % |
20 510 |
1,1 % |
|
|
|
Primes brutes acquises – assurance-crédit |
|
1 489 409 |
79,7 % |
1 453 355 |
80,8 % |
|
|
|
Accessoires de primes (1) |
|
171 374 |
9,2 % |
158 574 |
8,8 % |
|
|
|
Autres prestations et services liés (2) |
|
51 |
0,0 % |
39 |
0,0 % |
|
|
|
Chiffre d’affaires de l’activité d’assurance-crédit |
1.3.1 |
1 660 834 |
88,9 % |
1 611 968 |
89,6 % |
|
|
|
Primes brutes acquises – Caution |
1.3.3 |
69 654 |
3,7 % |
62 307 |
3,5 % |
|
|
|
Commissions de financement |
|
34 688 |
1,9 % |
32 888 |
1,8 % |
|
|
|
Commissions d’affacturage |
|
40 794 |
2,2 % |
41 126 |
2,3 % |
|
|
|
Autres |
|
-2 797 |
-0,1 % |
-3 600 |
-0,2 % |
|
|
|
Produit net des activités bancaires (affacturage) |
1.3.2 |
72 686 |
3,9 % |
70 414 |
3,9 % |
|
|
|
Information et autres services |
|
56 419 |
3,0 % |
48 359 |
2,7 % |
|
|
|
Gestion de créances |
|
8 638 |
0,5 % |
5 982 |
0,3 % |
|
|
|
Chiffre d’affaires de l’activité d’information et autres services |
1.3.4 |
65 057 |
3,5% |
54 341 |
3,0% |
|
|
|
Chiffre d’affaires consolidé |
|
1 868 231 |
100,0 % |
1 799 030 |
100,0 % |
|
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1.4Positionnement du Groupe Coface région par région(5)(6)
Le Groupe, fort d’une présence internationale de premier plan, organise ses activités autour des sept régions géographiques dans lesquelles il commercialise ses produits :
- ●Europe de l’Ouest,
- ●Europe du Nord,
- ●Europe centrale,
- ●Méditerranée & Afrique,
- ●Amérique du Nord,
- ●Amérique latine
- ●Asie-Pacifique.
Les activités du Groupe dans la région Europe de l’Ouest
/Disponibilité de l’offre du Groupe
Chiffres clés
Le Groupe, qui emploie à ce jour environ 1 097 personnes pour la région Europe de l’Ouest, y a réalisé un chiffre d’affaires de 380,1 millions d’euros, soit 20,3 % de son chiffre d’affaires total au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
Typologies des pays et offre
Les activités du Groupe en Europe de l'Ouest sont largement orientées vers la commercialisation de polices d’assurance-crédit. Néanmoins, elles présentent localement certaines particularités, comme en France où le Groupe commercialise des produits de caution, ainsi que des polices Single Risk au Royaume-Uni et en France. Par ailleurs, tous les pays de la région ont significativement renforcé leur offre d’information, en lien avec le plan stratégique Build to Lead.
Commercialisation et stratégie
Les pays de la région Europe de l’Ouest représentent des marchés d’assurance-crédit matures. L’offre est distribuée principalement par le biais de courtiers spécialisés en assurance-crédit. Les grands courtiers s'appuient sur leur propre réseau international de distribution ou font appel à des partenaires de distribution tiers, notamment pour les programmes internationaux. En France, Coface complète son réseau de distribution par une force de vente directe sur l'ensemble du territoire et diversifie son approche de distribution multicanale en développant des partenariats avec des banques.
1.5La stratégie du Groupe
En 2024, Coface lance son nouveau plan stratégique Power the Core (2024-2027). Il succède aux plans Fit to Win (2016-2019) et Build to Lead (2020-2023). Ces plans ont permis d’asseoir le leadership de Coface dans l’assurance-crédit. Ils ont placé le client au centre et permis de développer des activités spécialisées adjacentes à l’assurance-crédit, à l’instar des services d’information.
L'objectif du plan Power the Core (2024-2027) est de mettre en œuvre les conditions pour pérenniser les solides performances de Coface dans un environnement toujours plus compétitif et incertain. Le nouveau plan vise à approfondir et à étendre des franchises de qualités et notamment :
- 1 .Renforcer le leadership de Coface dans l’assurance-crédit,
- 2 .Faire croître l’activité de services d’information en synergie avec l’assurance-crédit,
- 3 .Investir dans la donnée, la technologie et la connectivité au service des clients et des métiers.
Le Groupe continuera de gérer son capital de façon toujours plus rationnelle pour permettre de dégager les marges de manœuvre utiles au financement de sa croissance.
- ●un ratio combiné non actualisé de ~78 %,
- ●un rendement sur fonds propres moyens nets des actifs incorporels (RoATE) de 11,0 % (dans un environnement de taux d’intérêts équivalents aux taux actuels),
- ●un ratio de solvabilité dans le haut de la zone cible de 155%-175%,
- ●un objectif de distribution à ses actionnaires égal à au moins 80 % de son résultat net consolidé,
- ●une contribution additionnelle des services d’informations au RoATE du groupe de 50 points de base à partir de 2027.
1.5.1Renforcer le leadership de Coface dans l’assurance-crédit
Maintenir une gestion des risques cohérente, disciplinée, agile et transparente
Coface se démarque par la qualité de sa souscription et sa gestion du risque. Power the Core va renforcer les fondamentaux tout en capitalisant sur les opportunités offertes par les nouvelles technologies. Les processus de souscription commerciale seront intégralement numérisés avec une interface unique. Elle améliorera l’efficacité des équipes et la consistance des décisions. L’intelligence artificielle sera exploitée pour renforcer l’automatisation et l’explicabilité des décisions d’arbitrage.
Accélérer la croissance profitable sur les segments et marchés à fort potentiel
Développer une distribution multicanale pour les ETI et PME
Coface va différencier son approche commerciale et ses services pour les adapter aux besoins de ses courtiers et les fidéliser. Le Groupe va également renforcer ses forces de vente directes et son réseau de partenaires dans les pays à fort potentiel pour mieux cibler les ETI et les PME.
Renforcer notre proposition de valeur à destination des grands comptes internationaux
Coface est l’un des rares acteurs du marché de l’assurance-crédit à pouvoir proposer une offre adaptée aux besoins des grands comptes internationaux, soucieux de développer leurs activités à l’export en maîtrisant leur risque de crédit. Avec des équipes présentes dans 35 pays, Coface Global Solutions (CGS) propose une couverture internationale unique, en capacité d’émettre des polices dans 100 pays.
Le Groupe va poursuivre le déploiement de son offre GlobaLiner, adaptée aux clients internationaux. GlobaLiner permettra de continuer à améliorer l’expérience client et la déclinaison des polices d’assurance dans les 100 pays où Coface opère dans le monde.
Proposer une offre d’assurance-crédit adaptée à la demande de certains marchés
Le Groupe va déployer une offre d’assurance-crédit non résiliable qui correspond aux besoins des marchés comme les Etats-Unis et le Japon. Ce faisant, le Groupe continuera de préserver sa discipline de gestion des risques.
Coface adaptera sa stratégie pour mieux adresser le segment sous-pénétré des PME, en déployant EasyLiner dans plusieurs pays cibles. La souscription d’EasyLiner est facilitée et réalisée sur un portail en ligne afin de lever le principal frein à l’adoption de l’assurance-crédit par les petites et moyennes entreprises.
Continuer à simplifier l’expérience client et les opérations
Lancée lors du plan Build to Lead, le Groupe terminera la simplification de son offre avec la gamme X-Liner. Le Groupe va déployer des initiatives pour engager tous les salariés sur des objectifs élevés de qualité de service. La fidélisation et la satisfaction des clients seront améliorées avec la transformation des principaux processus de gestion des sinistres et des contrats.
1.6Organisation du Groupe
L’organisation du Groupe s’appuie sur sept régions et des directions fonctionnelles. Chacune des sept régions du Groupe est dirigée par un directeur régional, membre du Comité Exécutif du Groupe.
Cette organisation, fondée sur des responsabilités précises et une gouvernance transparente, vise à faciliter la mise en œuvre des orientations stratégiques du Groupe.
- ●la direction de la stratégie et du développement, dirigée par Thibault Surer, à laquelle sont rattachées les équipes de planning stratégique, marketing & innovation, partenariats, recherche économique, datalab et information ;
- ●la direction de la souscription, dirigée par Cyrille Charbonnel. Cette direction regroupe la direction de l’arbitrage, le contentieux et recouvrement, et la souscription commerciale ;
- ●la direction commerciale dirigée par Nicolas Garcia ;
- ●la direction de l'audit dirigée par Nicolas Stachowiak ;
- ●la direction finance et risques, dirigée par Phalla Gervais ;
- ●le secrétariat général, dirigée par Carole Lytton, qui regroupe la direction juridique, la direction des ressources humaines, la direction de la conformité et la direction de la communication ;
- ●la direction Business Technologies, dirigée par Keyvan Shamsa ;
- ●la direction des opérations, dirigée par Declan Daly.
Au sein des fonctions clés (risques, actuariat, conformité et audit), les liens entre le siège et les directions régionales revêtent un caractère hiérarchique, afin de renforcer la cohérence des orientations de ces fonctions à l'échelle de l'ensemble du Groupe, et de s'assurer de l'indépendance de la bonne exécution des activités de contrôle. Pour les autres fonctions, les liens fonctionnels sont organisés selon le principe d’une organisation matricielle forte.
1.6.1Direction de la stratégie et du développement
- ●le planning stratégique, qui a la charge de la planification stratégique, conduit des études stratégiques ainsi que le développement du Groupe par croissance externe ;
- ●le marketing & l'innovation, qui analyse la concurrence (études de marché), détermine la segmentation client, définit l’offre produits et services du Groupe, le pricing, et conduit la stratégie en matière d’innovation/digitalisation ainsi que les projets qui en découlent ;
- ●le département partenariats, qui a la charge de développer et mettre en place des nouveaux accords de distribution et de fronting ;
- ●la recherche économique, qui réalise des analyses et publie des études macro-économiques ;
- ●le Data Lab, qui est chargé de soutenir les projets de modélisation, d'innovation et de transformation digitale de notre entreprise ;
- ●l'Information, qui a vocation à développer les services d'information. Sa mission est également de sélectionner et coordonner les fournisseurs d’information et les centres de services pour alimenter les bases de données utilisées par l'arbitrage.
1.7Systèmes d’information et processus
1.7.1Présentation générale
Le recours à des systèmes d’information performants, fiables et sécurisés est un enjeu majeur pour le Groupe dans le cadre de ses offres commerciales ; l’expérience numérique fournie à ses clients au travers de ses offres étant un axe de développement important. Il l’est aussi pour ses procédures de gestion, de reporting et de contrôle interne, afin d’avoir une vue globale de l’ensemble de ses activités, de la réalisation de ses plans stratégiques et de son développement, de la gestion de ses risques, ainsi que des suites données aux rapports d’audits internes et externes.
Au cours des dernières années, le Groupe a mis l’accent sur l’alignement de ses systèmes d’information sur ses objectifs stratégiques, leur unification, leur modernisation et la sécurisation des données Métier. Cette démarche s’est poursuivie dans le cadre du plan stratégique qui intègre une forte composante de rationalisation des processus et d’automatisation des systèmes d’information. Conformément à son plan de reprise d’activité (PRA), l’ensemble des serveurs dans le monde est hébergé dans deux centres de traitement des données (data center) externes situés en France dans la région parisienne et prochainement un troisième de stockage dit à froid. Les données sont stockées dans un cloud privé. Ces deux sites regroupent les équipements de systèmes d’information du Groupe (serveurs, stockage, sauvegardes, équipements réseaux et télécommunications, sécurité, etc.). En cas de défaillance de l’un de ces deux sites, l’autre prend le relais de manière totalement transparente pour l’ensemble des utilisateurs. La partie « systèmes d’information » du PRA est testée deux fois par an.
Le Groupe a fait le choix de garantir un niveau élevé d’expertise et de qualité dans la gestion des données et s’est orienté vers des systèmes d’information ouverts, permettant d’accompagner les évolutions technologiques nécessaires à ses activités au travers d’un parc applicatif constitué d’applications développées en interne et de progiciels.
En outre, le Groupe a inscrit ses systèmes d’information dans une démarche de qualité basée sur le référentiel ITIL (Information Technology Infrastructure Library) et les équipes de développements intègrent la méthode Agile et de certification active. Ainsi, les systèmes d’information du Groupe Coface font l’objet d’une certification ISO 9001 depuis l’année 2000 (1).
De manière générale, grâce à cette nouvelle architecture, les coûts de maintenance ont diminué, la sécurisation et l’assurance de continuité de l’activité ont été améliorées. Le Groupe s’attache à investir dans ses systèmes d’information afin d’appuyer notamment sa stratégie commerciale et d’innovation, tout en maîtrisant les dépenses et investissements y afférents.
Les systèmes d’informations sont adaptés pour permettre le télétravail du personnel. Conformément au plan de continuité d’activité (PCA), le Groupe a renforcé ses moyens permettant de conserver le niveau de sécurité et de disponibilité en dehors des locaux de l’entreprise. Cette période a également été l’occasion pour les criminels de développer leurs activités. Le Groupe a donc décidé de renforcer sa sécurité en augmentant les ressources allouées à la sécurité, tant humaines que techniques. Les processus ont été revus pour s’assurer que la sécurité est prise en compte, les solutions existantes ont été améliorées, de nouvelles ont été ajoutées. Le fruit de ce travail a déjà porté ses fruits en permettant de contrer ces attaques toujours plus nombreuses.
1.8 Environnement réglementaire du Groupe
Le Groupe est régi par une réglementation spécifique dans chacun des États dans lesquels il exerce ses activités d’assurance ou d’affacturage, directement, par l’intermédiaire de succursales ou de filiales ou dans le cadre de partenariats. Dans certaines juridictions, l'activité de vente d'information et/ou de recouvrement de créances peut être également réglementée.
1.8.1 Activités d’assurance-crédit
Règles générales de surveillance et de contrôle des activités du Groupe
Le Code des assurances, notamment en son livre III, prévoit qu’une entreprise d’assurance titulaire de l’agrément d’un État membre, lui permettant d’exercer ses activités dans une ou plusieurs branches d’assurance, peut exercer ces mêmes activités, directement ou par le biais de succursales, dans le cadre du passeport européen.
La Compagnie, en sa qualité d’entreprise d’assurance, est soumise aux dispositions du Code des assurances et à la réglementation de l’Union européenne, notamment Solvabilité II. La Compagnie et ses succursales en Union européenne sont placées sous le contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), autorité administrative indépendante. Il veille, notamment, à ce que les entreprises d’assurances soient toujours en mesure de tenir leurs engagements vis-à-vis de leurs assurés par l’application de politiques internes appropriées et un niveau de fonds propres suffisant. Dans ce cadre, des contrôles de second niveau ont été mis en place depuis 2008. Ils portent principalement sur :
- ●les licences et autorisations réglementaires,
- ●la conformité à la réglementation relative à la protection des données personnelles,
- ●la mise en place de procédures propres à garantir la confidentialité des données,
- ●les règles de gouvernance,
- ●le respect de la législation anti-blanchiment et lutte contre le financement du terrorisme,
- ●les obligations mises à la charge des sociétés d’assurance en matière de Know Your Customer, et
- ●l’efficacité des procédures de reporting.
La Société, en sa qualité de holding d’un groupe d’assurance, fait également l’objet de la surveillance complémentaire de l’ACPR en ce qui concerne le respect des normes de solvabilité (voir paragraphe 5.2.2 « Risques financiers »).
Conformément aux articles L.322-4 et R.322-11-1 à R.322-11-3 du Code des assurances, toute personne, agissant seule ou de concert, qui a l’intention d’accroître ou diminuer sa participation, directement ou indirectement, dans le capital social de la Société ou de la Compagnie, de telle sorte que les droits de vote détenus par cette personne (ou ces personnes dans le cas d’une cession ou extension de participation effectuée de concert) franchiraient à la hausse ou à la baisse le seuil du dixième, du cinquième, du tiers ou de la moitié des droits de vote de la Société ou de la Compagnie, est tenue de notifier un tel projet à l’ACPR et d’obtenir son accord préalable. En application de l’article L.561-2 du Code monétaire et financier, la Compagnie est soumise au dispositif législatif relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le dispositif actuel, codifié au sein du titre sixième du livre V du Code monétaire et financier qui comprend la surveillance des éventuelles pratiques par lesquelles des tiers utiliseraient des opérations d’assurance pour se livrer à la corruption ou au fait de réinjecter dans l’économie légale des fonds obtenus au moyen de la commission d’infractions pénales. Les transactions susceptibles de matérialiser un acte de corruption, de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme font l’objet d’analyses et conduisent, le cas échéant, à une déclaration de soupçon auprès de Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins), qui est en France l’autorité compétente en la matière.
A la suite de l’entrée en vigueur en 2017 de la loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite « Sapin II », le Groupe a revu ses procédures internes afin de s’assurer de leur conformité en matière légale et réglementaire.
Régime prudentiel des entreprises d’assurance
Le régime prudentiel des entreprises d’assurance, auquel la Société est soumise en tant que groupe d’assurance au sens du 5° de l’article L.356-1 du Code des assurances, se décline en deux aspects régissant leur fonctionnement :
Les sociétés du Groupe opérant hors de l’Union européenne sont également soumises à un régime prudentiel.
Aspect financier du régime prudentiel des entreprises d’assurance
- ( i )de la directive n° 2009/138/CE du Parlement européen et du conseil du 25 novembre 2009 sur l’accès aux activités de l’assurance et la réassurance et de leur exercice transposée par ordonnance et décret dans le Code des assurances en avril et mai 2015, et
- ( ii )de ses textes d’application dont les règlements délégués de la Commission européenne (« la Commission »), notamment le règlement délégué (UE) 2015/35 complétant la directive susmentionnée est entrée en vigueur au 1er janvier 2016 (ensemble, « Solvabilité II »).
L’objectif de Solvabilité II vise en particulier à une meilleure appréhension des risques des assureurs, et constitue un système commun à tous les membres de l’Union européenne (voir paragraphe 5.2.2 « Risques financiers »).
- ●la valorisation des actifs et des passifs,
- ●les provisions techniques,
- ●les fonds propres,
- ●le capital de solvabilité requis,
- ●le minimum de capital requis, et
- ●les règles d’investissement qui doivent être appliquées par les compagnies d’assurance.
À cet égard, les entités d'assurances situées sur le territoire de l’Union européenne sont des succursales de la Compagnie. Cela permet de centraliser tous les actifs de ces entités et de ne laisser au niveau local que le minimum de trésorerie nécessaire aux besoins opérationnels.
Dans les autres pays, quel que soit le statut juridique de l’entité concernée, celle-ci doit respecter la réglementation locale. À ce titre, les entités ont conservé localement leurs portefeuilles d’actifs ainsi que leur trésorerie afin de répondre notamment aux contraintes d’actifs-passifs et de solvabilité fixées par les régulateurs locaux.
Aspect comptable du régime prudentiel des entreprises d’assurance
Outre les obligations comptables générales édictées par les articles L.123-12 et suivants du Code de commerce, le Groupe est soumis à des règles comptables spécifiques propres aux entreprises d’assurances, codifiées au titre IV du livre III du Code des assurances. En effet, l’inversion du cycle de production propre aux activités d’assurance – c’est-à-dire le fait de fournir des services dont le coût réel ne sera connu qu’a posteriori – justifie l’existence de règles comptables spécifiques pour les entreprises qui les conduisent.
Les comptes consolidés du Groupe sont préparés en application des règles IFRS dont la norme révisée IFRS 17 qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2023. C’est une norme internationale d'information financière appliquée au secteur de l'assurance qui vise à harmoniser l'évaluation des contrats d'assurance entre pays comme à rendre plus transparente leur présentation comptable et favoriser la cohérence avec les autres normes IFRS. En cohérence avec cette entrée en vigueur, la norme IFRS 9 concernant les instruments financiers qu’ils soient négociés sur les marchés au comptant ou dérivés est également applicable aux holdings d’assurance depuis le 1er janvier 2023. Le Groupe a donc retenu les principes français pour traduire comptablement les contrats d’assurance.
Réglementation applicable aux contrats d’assurance-crédit conclus par le Groupe
Les contrats délivrés dans chacun de ses pays de présence obéissent à la réglementation de l’État correspondant. En France, les contrats d’assurance-crédit délivrés par Coface ne sont pas soumis aux dispositions du Code des assurances mais à celles du droit commun des contrats – à l’exception des dispositions des articles L.111-6 (grands risques), L.112-2 (information précontractuelle), L.112-4 (contenu de la police d’assurance), L.112-7 (informations à fournir lorsque contrat proposé en libre prestation de services) et L.113-4-1 (motivation due à l’assuré par l’assureur-crédit lors de la résiliation de garantie) du Code des assurances.
GOUVERNEMENT
D’ENTREPRISE
2.1Composition et fonctionnement du conseil d’administration et ses comités spécialisés
2.1.1Cartographie des caractéristiques des membres du conseil d’administration pour l’exercice 2023(1)
Les cartographies, ainsi que les biographies, présentées ci-après sont établies au 31 décembre 2023. Le conseil d’administration de COFACE SA est composé de 10 administrateurs, dont une majorité de 6 administrateurs indépendants dont le président ainsi que 4 administrateurs désignés par Arch Capital.
Nom |
INFORMATIONS PERSONNELLES |
EXPERIENCE |
POSITION AU SEIN DU CONSEIL D'ADMINISTRATION |
||||||
Âge |
Genre |
Nationalité |
nombre d'Actions |
Nombre de mandats dans des sociétés cotées (1) |
Indé- pen- dance |
Début du mandat / Échéance du mandat |
Taux de présence (2) |
Comités du conseil / taux de présence (3) |
|
Bernardo Sanchez Incera |
63 |
|
Espagnole |
1 000 |
1 |
✓ |
10/02/21 AG 2024 |
100 % |
CNR 100 % |
Janice Englesbe |
55 |
|
Américaine |
1 000 |
- |
|
10/02/21 AG 2024 |
100 % |
CR 100 % |
David Gansberg |
51 |
|
Américaine |
1 000 |
- |
|
28/07/21 AG 2024 |
78 % |
CCA 100 % |
Chris Hovey |
57 |
|
Américaine |
1 000 |
- |
|
10/02/21 AG 2024 |
67 % |
- |
Isabelle Laforgue |
43 |
|
Française |
1 000 |
- |
✓ |
27/07/17 AG 2024 |
100 % |
CCA - 100 % CR - 100 % |
Laetitia Leonard-Reuter |
48 |
|
Française |
1 000 |
- |
✓ |
17/05/22 AG 2025 |
100 % |
CCA (Pdt) 100 % |
Nathalie Lomon |
52 |
|
Française |
1 000 |
1 |
✓ |
27/07/17 AG 2024 |
89 % |
CR (Pdt) 100 % |
Sharon MacBeath |
54 |
|
Britannique |
1 000 |
- |
✓ |
01/07/14 AG 2025 |
89 % |
CNR (Pdt) 100 % |
Laurent Musy |
57 |
|
Française |
1 400 |
- |
✓ |
17/05/22 AG 2025 |
89 % |
CR - 100 % |
Nicolas Papadopoulo |
61 |
|
Française |
12 800 |
- |
|
10/02/21 AG 2024 |
89 % |
CNR - 100 % |
Moyenne (4) |
54 |
50 %(5) |
50 % |
|
|
60 % |
|
90 % |
|
Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du conseil d’administration sont domiciliés au siège social de la Société.
Femme
Homme
|
Évolution de la composition du conseil d’administration et des comités depuis le début de l’exercice 2023
2.2Directeur général et comités de la direction générale groupe
Le conseil d’administration a décidé dans sa séance du 22 novembre 2012 de dissocier les fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général. Cette décision s’explique par la volonté de la Société de se conformer aux meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise et d’opérer une distinction claire entre les fonctions d’orientation stratégique, de décision et de contrôle qui relèvent de la responsabilité du conseil d’administration, et des fonctions opérationnelles et exécutives qui relèvent de la compétence du directeur général. Cette dissociation a été expressément réitérée par le conseil d’administration dans sa séance du 15 janvier 2016 lors de la nomination de Xavier Durand et dans ses séances du 5 février 2020 et du 27 février 2024 lors du renouvellement du mandat de ce dernier.
2.2.1Expérience et mandats du directeur général
Pour les besoins du présent Document d’enregistrement universel, le directeur général est domicilié au siège social de la Société.
Xavier DURAND |
|
ÂGE : 59 ANS DATE D’EXPIRATION DU MANDAT : assemblée générale ordinaire 339 500 actions (255 000 (voir le paragraphe 7.2.9 « Transactions effectuées par les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes ») |
Directeur général depuis le 9 février 2016 |
Curriculum Vitae |
|
Xavier DURAND est diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées. Il a débuté sa carrière en 1987 au cabinet de conseil The Mac Group (Gemini Consulting) avant de rejoindre la Banque Sovac Immobilier en 1994 en tant que directeur général adjoint. En 1996, Xavier DURAND rejoint le groupe GE Capital où il effectue une carrière internationale, d’abord à Chicago en tant que directeur de la stratégie et du développement de la division financement auto Monde, puis en France en tant que CEO de GE Money Bank France, puis CEO pour l’Europe de GE Money et des activités bancaires de GE Capital. En 2011, il devient CEO de GE Capital Asie Pacifique, basé au Japon. Il a été nommé fin 2013 directeur de la stratégie et du développement de GE Capital, basé à Londres. Il exerce depuis le 9 février 2016 les fonctions de directeur général de COFACE SA. |
|
Principaux mandats et fonctions |
|
Au cours de l’exercice 2023
Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés
|
2.3Rémunérations et avantages versés aux dirigeants et mandataires sociaux
Le Code AFEP-MEDEF est celui auquel se réfère la Société pour l’élaboration du rapport prévu à l’article L.225-37 du Code de commerce.
Les tableaux insérés aux sections ci-dessous présentent une synthèse des rémunérations et avantages de toute nature versés aux dirigeants mandataires sociaux de la Société et aux membres du conseil d’administration de la Société par :
- ( i )la Société,
- ( ii )les sociétés contrôlées, au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce, par la Société dans laquelle le mandat est exercé,
- ( iii )les sociétés contrôlées, au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce, par la ou les société(s) qui contrôle(nt) la société dans laquelle le mandat est exercé, et
- ( iv )la ou les société(s) qui contrôle(nt) au sens du même article, la société dans laquelle le mandat est exercé.
La Société appartenant à un groupe à la date du présent Document d’enregistrement universel, l’information porte sur les sommes dues, par toutes les sociétés de la chaîne de contrôle.
La Société est une société anonyme à conseil d’administration pour laquelle les fonctions de président du conseil d’administration, exercées par M. Bernardo Sanchez-Incera depuis le 10 février 2021, et de directeur général, exercées par M. Xavier Durand, sont dissociées.
M. Xavier Durand est rémunéré par la Société au titre de son mandat de directeur général tel que décrit aux paragraphes 2.3.2 et 2.3.3 ci-dessous.
2.3.1Politique de rémunération des collaborateurs
Cadre réglementaire
La politique de rémunération de la Société s’inscrit dans le cadre des dispositions de la directive Directive 2009/138/CE du Parlement Européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l’accès aux activités de l’assurance et de la réassurance et leur exercice (Solvabilité II) et du Règlement délégué (UE) 2015/35 de la Commission Européenne du 10 octobre 2014 (article 258 paragraphe 1, point 1 et article 275).
De manière générale, les pratiques en matière de rémunération doivent contribuer à une maîtrise efficace des risques dans l’entreprise, et notamment :
- ●assurer la stricte conformité aux dispositions légales et réglementaires applicables aux sociétés d’assurance ;
- ●prévenir les conflits d’intérêts et ne pas encourager la prise de risque au-delà des limites de tolérance au risque de l’entreprise ;
- ●être cohérentes avec la stratégie, les intérêts et les résultats à long terme de l’entreprise ;
- ●garantir la capacité de l’entreprise à conserver des fonds propres appropriés.
Dans ce cadre, la politique de rémunération de Coface prévoit des dispositions générales applicables à l’ensemble des collaborateurs selon certains critères et des dispositions spécifiques à destination de la population identifiée comme régulée au sens de la Directive Solvabilité II.
Principes généraux
La politique de rémunération est un instrument clé dans la mise en œuvre de la stratégie de Coface. Elle a pour objectifs d’attirer, de motiver et de fidéliser les meilleurs talents. Elle encourage la performance individuelle et collective et vise à être compétitive sur le marché tout en respectant l’équilibre financier du Groupe. Elle est respectueuse des réglementations en vigueur, est garante de l’équité interne et de l’égalité professionnelle, notamment entre les femmes et les hommes. Elle intègre les enjeux sociaux et environnementaux.
Elle est proposée par la direction des ressources humaines Groupe et est soumise à la revue du comité des nominations, des rémunérations et de la RSE, puis à l’approbation du conseil d’administration. Elle est déclinée par la fonction ressources humaines au niveau de chaque pays afin d’assurer la cohérence des pratiques au sein du Groupe ainsi que leur conformité avec les règles locales et leur compétitivité sur le marché.
Structurée de façon claire et transparente, la rémunération vise à être adaptée aux objectifs du Groupe et à accompagner sa stratégie de développement sur le long terme :
- ●la rémunération fixe : élément principal de la rémunération individuelle, elle est fonction des compétences et expertises attendues pour un poste donné. Elle est fixée au moment de l’embauche et est réexaminée annuellement au regard des pratiques du marché, de la contribution individuelle et de l'équité interne, dans le strict respect des budgets alloués pour l’exercice ;
- ●la rémunération variable individuelle annuelle (« bonus ») : la politique de variable du Groupe tient compte de la performance individuelle et collective sur une année donnée et est évaluée sur la base de critères financiers et non financiers. Les règles d’éligibilité et le niveau de rémunération variable sont fixés en fonction du métier, du niveau de responsabilité et du marché considéré ;
- ●Pour les Senior Managers du Groupe (Top 200) : la rémunération variable cible est fixée en pourcentage du salaire de base et ne peut excéder 100 % de celui-ci. L’attribution de la rémunération variable est basée sur les objectifs fixés chaque année par le comité de direction et les responsables de chaque fonction concernée avec le support de la direction des ressources humaines Groupe. Cette procédure permet de garantir la cohérence des objectifs individuels avec les objectifs stratégiques de l’entreprise :
- ●pour les fonctions Front-office :
- ●les objectifs quantitatifs liés à la performance financière de l’entité d’exercice de l’activité représentent 20 %,
- ●les objectifs liés à la performance de la fonction considérée et majoritairement quantitatifs représentent 50 %,
- ●30 % des objectifs sont définis individuellement lors de l’entretien annuel de revue de la performance. Ils peuvent être quantitatifs et/ou qualitatifs sous réserve de respecter les règles SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et encadrés dans le temps).
- ●pour les fonctions Front-office :
- ●pour les fonctions de contrôle et de support, les objectifs quantitatifs liés à la performance financière de l’entité d’exercice de l’activité représentent 20%, et les objectifs fixés individuellement – 80% du total.
- Par ailleurs, afin d’éviter tout conflit d’intérêts, pour les fonctions de contrôle visées aux articles 269 à 272 (audit, risque, conformité), la part collective de la rémunération variable annuelle reposant sur les objectifs financiers, est évaluée sur le périmètre Groupe quel que soit le niveau d’intervention du collaborateur, afin d’éviter qu’il ne soit directement évalué sur la performance des unités placées sous son contrôle.
- ●la rémunération variable individuelle long terme (Long-Term Incentive Plan) : depuis 2016, le Groupe attribue chaque année des actions de performance à deux types de population :
- ●les collaborateurs identifiés comme régulés au sens de la directive Solvabilité II qui impose un dispositif de différé de la rémunération variable globale. Cette population inclut les membres du comité exécutif, les fonctions clés et les collaborateurs ayant une influence significative sur le profil de risque de l’entreprise ;
- ●des collaborateurs clés dans le cadre d’une démarche de récompense et de rétention.
Ce plan assure également l’alignement des intérêts des bénéficiaires avec ceux des actionnaires sur le long terme.
- ●la rémunération variable collective (épargne salariale) : en France, le Groupe a négocié en 2021 un accord d’intéressement d’une durée de trois ans. Cet accord bénéficie à l’ensemble des salariés sous contrat à durée indéterminée ou déterminée, justifiant de plus de trois mois d’ancienneté au sein des sociétés faisant partie de l’unité économique et sociale Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur – Fimipar (filiale à 100 % du Groupe). La participation est traitée selon la formule légale. Des dispositifs collectifs similaires existent dans d’autres entités du Groupe en fonction des contraintes légales, et visent à associer les collaborateurs à la performance de l’entreprise ;
- ●les avantages sociaux : les avantages sociaux sont définis localement. Le Groupe assure quant à lui la cohérence des pratiques et garantit un niveau de protection sociale compétitif sur le marché et respectueux de ses collaborateurs. Par ailleurs, l’ensemble des membres du Comité d’Exécutif disposent d’un plan de retraite supplémentaire.
En 2020, le Groupe a mis en place une politique voiture visant à harmoniser les pratiques et à réduire l’impact carbone de sa flotte automobile et veille progressivement à remplacer les véhicules les plus polluants de la flotte automobile par des véhicules essence, hybride ou 100% électriques.
La rémunération des collaborateurs se compose de tout ou partie de ces éléments, en fonction du poste occupé, du niveau de responsabilité et du marché de référence.
Dispositions spécifiques applicables à la population régulée Solvabilité II
Périmètre de la population régulée
Dans le cadre des dispositions de l’article 275 paragraphe 1 point (c) du règlement 2015/35, Coface a identifié les fonctions suivantes comme entrant dans le périmètre de la population régulée :
- ●les membres du comité exécutif qui comprennent la direction générale, les fonctions finance et risque, stratégie, opérations, lignes de produits spécialisés, business technology, secrétariat général (juridique, conformité, ressources humaines et communication), ressources humaines, commercial, arbitrage, information, contentieux et recouvrement, ainsi que les responsables des régions ;
- ●les personnes occupant les fonctions clés visées aux articles 269 à 272 du règlement 2015/35 : audit, risque, et actuariat (la fonction clé de conformité étant exercée par le secrétaire général) ;
- ●les personnes dont l’activité professionnelle a un impact important sur le profil de risque de l’entreprise : conformité, arbitrage, souscription commerciale, support risque crédit, investissement, réassurance, recherche économique, communication financière, responsables de pays dont le chiffre d’affaires dépasse un seuil déterminé chaque année au regard du chiffre d’affaires global de l’entreprise.
En 2023, 32 collaborateurs entrent dans le périmètre de la population régulée. L’identification de ces fonctions est revue par le comité des nominations, des rémunérations et de la RSE puis approuvée par le conseil d’administration. Cette liste est revue chaque année afin de garantir une complète adéquation entre l’évolution du profil de risque de l’entreprise et l’identification de ses collaborateurs.
Dispositions spécifiques en matière de rémunération
Le Groupe veille à ce que la proportion et la structure de la rémunération variable soient équilibrées et à ce que les objectifs fixés soient conformes à la stratégie et au profil de risque de l’entreprise.
Au-delà des règles communes à l’ensemble des collaborateurs, le Groupe a fixé des règles spécifiques en matière de rémunération destinées à la population identifiée comme régulée :
- ●la rémunération variable globale se compose ainsi de la rémunération variable annuelle (« bonus ») et de la rémunération variable long terme (Long-Term Incentive Plan) sous la forme d’actions de performance de la Société. Les actions de performance constituent la partie différée de la rémunération variable globale et représentent au moins 30 % de celle-ci(1). Elles sont soumises à condition de présence et de performance et ont une période d’acquisition de trois ans. ;
- ●toute opération de couverture du risque est interdite.
COMMENTAIRES
SUR L’EXERCICE
3.1Environnement économique (1)
2024, année pivot
Après un exercice 2023 quelque peu chahuté mais finalement de bien meilleure facture que ce que l’on pouvait redouter, l’année 2024 s’annonce de fait tout aussi décisive qu’indécise. Alors qu’à l’échelle internationale les tensions géopolitiques s’intensifient, sur fond d’antagonismes et de rivalités stratégiques qui ne cessent de s’exacerber, ce ne sont pas moins de 60 élections nationales – présidentielles et/ou législatives – qui rythmeront l’année, dans un environnement politique et social pour le moins agité.
Dans ce contexte, l’équation macroéconomique est clairement devenue une dérivée des équilibres (géo)politiques. A cet égard, notre scénario central, qui reste celui d’un atterrissage certes prolongé mais toujours en douceur de l’économie mondiale (+2,2% après +2,6% en 2023) tient plus du chemin de crête que d’un véritable boulevard. Les risques qui lui sont associés sont nombreux et, pour certains d’entre eux, vertigineusement baissiers. Après avoir fini l’année en fanfare, les marchés financiers, toujours convaincus que la désinflation puisse être complètement immaculée, sont progressivement revenus à la raison. Sans même évoquer ni les perturbations des chaines de valeur, remises au goût du jour par les frappes en Mer Rouge, ni les risques de plus en plus prégnants d’extension du conflit au Moyen-Orient, rien ne permet d’assurer, aujourd’hui, que le combat contre l’inflation est bel et bien gagné. Ni à long terme, évidemment, ni même à court terme, malgré le ralentissement toujours d’actualité de l’économie mondiale. Alors que l’inflation sous-jacente demeure deux fois supérieure à la cible des banques centrales dans la plupart des zones monétaires développées, tout l’enjeu de 2024 sera justement de voir si le tour de vis monétaire engagé depuis plus de dix-huit mois est suffisant pour faire le « dernier kilomètre » et ramener l’inflation à 2%. Et l’y maintenir.
Quoi qu’il en soit, et sauf accident évidemment, l’univers de taux auquel l’ensemble des agents – ménages, entreprises, Etat – s’était habitué ces quinze dernières années appartient désormais au passé. Alors que les volumes de dette à refinancer vont progressivement s’accroitre, il y a fort à croire que le pivot en termes de politique monétaire n’en soit pas un pour la sinistralité, et que la tendance croissante sur laquelle s’inscrivent les défaillances depuis plus d’un an reste d’actualité. C’est toujours là que réside le principal risque, endogène, sur notre scénario central : qu’à la boucle vertueuse qui associait, jusqu’à présent, faible sinistralité, résistance du marché de l’emploi et désépargne des ménages, succède un cercle vicieux conjuguant accélération des défaillances, hausse du chômage, ralentissement marqué des salaires et, dans ce contexte, hausse de l’épargne des ménages. Avec en bout de chaine un impact encore plus prononcé sur la demande, malgré le recul de l’inflation.
Dans le cadre de notre scénario central, nous avons modifié 13 évaluations pays (12 reclassements et 1 déclassement) et 22 évaluations sectorielles (17 reclassements et 5 déclassements), traduisant ainsi une sensible amélioration des perspectives, certes fragile, dans un environnement qui demeure très instable, donc incertain.
3.2Faits marquants de la période
3.2.1Acquisition de Rel8ed, société spécialisée dans l'analyse de données en Amérique du Nord
Le 30 janvier 2023, Coface a annoncé l'acquisition de Rel8ed, une société nord-américaine spécialisée dans l’analyse de données. Cette acquisition permettra d’enrichir les bases de données de Coface et de renforcer ses capacités d'analyse. Elle bénéficiera aux activités de Coface à la fois dans le domaine de l'assurance-crédit et de l’information d’entreprises.
3.3Commentaires sur les résultats au 31 décembre 2023
3.3.1Performance du Groupe
Coface applique les normes comptables IFRS17 et IFRS9 depuis le 1er janvier 2023. Toutes les comparaisons sont faites avec les chiffres 2022 ajustés pour tenir compte de la nouvelle norme IFRS 17 présentés le 27 avril 2023.
Le chiffre d’affaires consolidé de 1 868,2 millions d’euros, augmente de 6,0% à périmètre et taux de change constants par rapport à 2022. Le ratio combiné net s’élève à 64,3% soit 3,3 point au-dessous de 2022 (67,6%). Celui-ci se décompose entre un ratio de sinistralité en baisse de 2,0 points, à 37,7% et un ratio de coûts qui décroît de 1,3 point à 26,6% par rapport à 2022. Le Groupe termine l’année avec un résultat net (part du groupe) à 240,5 millions d’euros (contre 240,4 millions d’euros en 2022) et une rentabilité des fonds propres de 13,4%.
La fourchette du ratio de solvabilité cible se situe entre 155% et 175%. L’estimation de ce dernier au 31 décembre 2023 s’élève à 198,54 %(1). Coface proposera aux actionnaires la distribution d’un dividende(2) de 1,30 euro par action, représentant un taux de distribution total de 81%.
3.4 Trésorerie et capitaux du Groupe
Les informations de cette section sont issues du tableau sur les flux de trésorerie des comptes consolidés et de la note 8 « Trésorerie et équivalents de trésorerie » des comptes consolidés de la Société.
(en millions d’euros) |
Au 31 décembre |
|
---|---|---|
2023 |
2022 |
|
Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles |
290,7 |
455,9 |
Flux de trésorerie nets provenant des activités d’investissement |
-327,8 |
-119,8 |
Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement |
17,5 |
-139,9 |
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie |
-38,6 |
-4,9 |
3.4.1 Endettement et sources de financement du Groupe
L’endettement du Groupe est composé de l’endettement financier (dettes de financement) et de l’endettement opérationnel lié à ses activités d’affacturage (constitué des « Dettes envers les entreprises du secteur bancaire » et des « Dettes financières représentées par des titres »).
Endettement financier
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, les dettes de financement du Groupe, d’un montant total de 831,7 millions d’euros, se composent des deux emprunts subordonnés :
- ●une émission à taux fixe (4,125 %) le 27 mars 2014 de titres subordonnés effectuée par COFACE SA, d’un montant nominal de 380 millions d’euros et arrivant à échéance le 27 mars 2024.
- Les titres sont garantis irrévocablement et inconditionnellement sur une base subordonnée par la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur, principale société opérationnelle du Groupe.
- Le 21 septembre 2022, COFACE SA a réalisé une opération de rachat portant sur ses obligations subordonnées émises en 2014 pour un montant de 153 millions d’euros, à un prix fixe de 103,625%.
- Le montant nominal après cette opération de rachat est à présent de 227 millions d’euros, toujours à échéance 27 mars 2024.
- ●une émission à taux fixe (6,000%) le 22 septembre 2022 de titres subordonnés, d’un montant nominal de 300 millions d’euros et arrivant à échéance le 22 septembre 2032.
- ●une émission de titres subordonnés à taux fixe 5,750% le 28 novembre 2023 effectuée par COFACE SA, d’un montant nominal de 300 millions d’euros et arrivant à échéance le 28 novembre 2033.
- Le montant levé lors de cette émission d'obligations sera principalement affecté au refinancement des obligations subordonnées arrivant à échéance le 27 mars 2024.
Endettement opérationnel lié aux activités d’affacturage
L’endettement opérationnel du Groupe est principalement lié au financement de ses activités d’affacturage.
Cet endettement, qui comprend les postes « Dettes envers les entreprises du secteur bancaire » et « dettes financières représentées par des titres », représente ainsi les sources de refinancement des sociétés d’affacturage du Groupe (Coface Finanz – Allemagne et Coface Poland Factoring – Pologne).
Les dettes envers les entreprises du secteur bancaire, qui correspondent à des tirages sur les lignes de crédit bilatérales (voir le paragraphe ci-dessous « Lignes de crédit bilatérales ») avec les diverses banques partenaires de Coface Finanz et Coface Poland Factoring et les principales banques relationnelles du Groupe, se sont élevées à 762,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
Les dettes financières représentées par les titres se sont élevées à 1 655,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 et comprennent :
- ●les parts Senior émises par le fonds commun de titrisation VEGA dans le cadre du programme de titrisation des créances d'affacturage (voir le paragraphe ci-dessous « Programme de titrisation ») de Coface Finanz, à hauteur de 1 015,2 millions d'euros ; et
- ●les billets de trésorerie émis par la société COFACE SA (voir le paragraphe ci-dessous « Programme de billets de trésorerie ») pour financer l'activité de Coface Finanz à hauteur de 640,5 millions d'euros.
Principales sources de financement opérationnel du Groupe Coface
- ●un programme de titrisation de ses créances commerciales d'affacturage pour un montant maximal de 1 300 millions d'euros ;
- ●un programme de billets de trésorerie d'un montant maximal de 700 millions d'euros ;
- ●des lignes de crédit bilatérales d'un montant total maximal de 1 787,3 millions d'euros.
En 2023, le programme de titrisation a été augmenté à 1 300 millions d’euros et les parts Senior 1 an et Senior 3 ans ont été renouvelées en décembre. La première option d’extension du crédit syndiqué multidevises de Coface Poland Factoring a été exercée en août. Ce crédit, de 310 millions d’euros, a une maturité initiale de deux ans avec deux options d’extension d’une année à la main des prêteurs. En mai de la même année, l’option d’extension de la cinquième année du crédit syndiqué servant de back-up au programme de billets de trésorerie d'un montant de 700 millions d'euros pour COFACE SA a été levée.
Au 31 décembre 2023, le montant de l’endettement du Groupe Coface lié à ses activités d’affacturage s’élevait à 2 419 millions d’euros.
a) Programme de titrisation
Dans le cadre du refinancement de ses activités d’affacturage, le Groupe a mis en place en février 2012 un programme de titrisation de ses créances commerciales d’affacturage garanti par la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur. En décembre 2023, le programme de titrisation a été renouvelé et son montant maximum a été porté à 1 300 millions d’euros.
Ce programme de titrisation comporte un certain nombre de cas d’amortissements anticipés classiques pour un tel type de programme, portant à la fois sur la situation financière de Coface Finanz (le cédant) et d’autres entités du Groupe (y compris certains indicateurs tenant à la qualité des créances cédées), et ayant trait à la survenance de différents événements, notamment :
- ●le défaut de paiement de Coface Finanz ou de Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur pour toute somme due au fonds commun de titrisation ;
- ●un défaut croisé de toute entité du Groupe portant sur un endettement supérieur à 100 millions d'euros ;
- ●une fermeture du marché des asset-backed commercial paper pendant une période consécutive de 180 jours ;
- ●une procédure de liquidation à l'encontre de Coface Finanz, Coface Poland Factoring, la Société ou de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur ;
- ●l'arrêt ou la modification substantielle des activités exercées par Coface Finanz ou Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur ;
- ●une dégradation de la notation financière de Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur en dessous de BBB- pour le financement principal (montant maximal de 1 300 millions d'euros) ;
- ●le non-respect d'un des ratios (covenants) liés à la qualité du portefeuille de créances d'affacturage cédées.
Le programme de titrisation ne contient pas de clause de changement de contrôle portant sur la Société, mais contient des restrictions relatives au changement de contrôle de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur et des sociétés d’affacturage entraînant leur sortie du Groupe.
Covenant |
Définition |
Seuil de déclenchement |
---|---|---|
Taux de défaut des créances |
Moyenne glissante sur 3 mois du taux de créances impayées au-delà de 60 jours après leur date d’exigibilité |
> 2,24 % |
Taux de retard de paiement |
Moyenne glissante sur 3 mois du taux de créances impayées au-delà de 30 jours après leur date d’exigibilité |
> 5,21 % |
Ratio de dilution |
Moyenne glissante sur 3 mois du ratio de dilution |
> 9,71 % |
b) Lignes de crédit bilatérales
Dans le cadre du refinancement de ses activités d’affacturage, le Groupe a également mis en place, au travers de ses filiales, un certain nombre de lignes de crédit bilatérales et de facilités de caisse d’un montant total maximal de 1 787,3 millions d’euros :
- ●des lignes de crédit et facilités de caisse bilatérales conclues auprès de banques locales pour un montant total maximal de 745,1 millions dont 56,6 millions d’euros avaient été tirés en Allemagne au 31 décembre et 14,5 millions d’euros en Pologne
- ●des lignes de crédit bilatérales conclues avec des banques :
- ●six lignes pour un montant total maximum de 475 millions d'euros à destination de Coface Finanz (avec des maturités comprises entre un an et trois ans) dont 241,3 millions d'euros avaient été tirés au 31 décembre 2023 ;
- ●cinq lignes (dont un crédit syndiqué) pour un montant total maximum de 667,2 millions d'euros à destination de Coface Poland Factoring (avec des maturités comprises entre un et trois ans) dont 463,8 millions d'euros avaient été tirés au 31 décembre 2023.
c) Programme de billets de trésorerie
Le Groupe dispose d’un programme d’émission de billets de trésorerie de 700 millions d’euros, la Société procède à des émissions régulières de titres ayant une maturité généralement comprise entre un et six mois dans le cadre de ce programme. Au 31 décembre 2023, le montant total des titres émis dans le cadre du programme de billets de trésorerie s’élevait à 640,5 millions d’euros, programme qui a fait l’objet d’une notation P-2 par Moody’s et F1 par Fitch.
En cas de fermeture du marché des billets de trésorerie, le Groupe dispose depuis le 28 juillet 2017 d’un crédit syndiqué non utilisé à ce jour et couvrant le montant maximal du programme d’émission de billets de trésorerie (700 millions d’euros depuis aout 2021). Le contrat encadrant ce crédit syndiqué contient des clauses restrictives classiques (notamment une clause de sûreté négative, une interdiction de céder des actifs en dehors du Groupe au-dessus d’un certain seuil ou des restrictions ayant trait à l’arrêt ou à une modification substantielle des activités du Groupe) et d’exigibilité anticipée (défaut de paiement, défaut croisé, non-respect des déclarations, garanties et engagements, changement défavorable significatifs affectant la Société et sa capacité à remplir ses obligations au titre du crédit, insolvabilité et procédure de liquidation) en ligne avec les pratiques de marché. Ce crédit syndiqué a été renouvelé en aout 2021 pour 3 ans avec deux possibilités d’extension d’une année chacune qui ont été exercées en 2022 et 2023.
3.6 Perspectives pour le Groupe
En 2023, les scénarios économiques les plus pessimistes ne se sont pas matérialisés. Si l’économie chinoise a continué de décevoir, les Etats-Unis ont continué de surprendre positivement. L’impact des hausses de taux a été retardé dans un contexte de plein emploi.
Le fait marquant restera cependant le recul généralisé de l’inflation sous l’action volontariste et coordonnée des banques centrales et le reflux des prix de l’énergie malgré un environnement géopolitique de plus en plus tendu.
Pour 2024, Coface anticipe un atterrissage prolongé mais en douceur de l’économie mondiale avec une croissance attendue à +2.2% après +2.6% en 2023. Les risques baissiers sont réels avec en particulier une accumulation sans précédent d’élections politiques, culminant en fin d’année avec la présidentielle américaine.
Comme prévu, le nombre de défaillances d’entreprises a poursuivi sa remontée vers les niveaux pré-pandémie. Les nombreuses actions de prévention menées par Coface ont cependant évité une remontée trop marquée du nombre de sinistres enregistrés. Si leur nombre n’atteint pas encore le niveau de 2019, leur montant total est désormais équivalent.
En 2023, Coface a enregistré des résultats mesurés avec la norme IFRS17 stable par rapport à l’année précédente, démontrant une nouvelle fois sa résilience dans un environnement difficile. Cette année clôture le plan stratégique Build to Lead dont l’ensemble des objectifs a été soit atteints, soit dépassés. Coface présentera son nouveau plan stratégique 2024 - 2027 le 5 mars 2024. Il s’appuiera sur les succès de Build to Lead.
3.7Indicateurs clés de performance financière
3.7.1Indicateurs financiers
Chiffre d’affaires consolidé
La composition du chiffre d’affaires consolidé du Groupe (primes, autres revenus) est décrite au paragraphe « Principes et méthodes comptables » des annexes aux comptes consolidés.
Charge des prestations des contrats
Les « Charges des prestations des contrats » correspondent aux sinistres payés au titre des contrats d’assurance-crédit, Single Risk et caution, diminués des variations des récupérations à la suite de recours (sommes récupérées auprès du débiteur après indemnisation du sinistre à l’assuré) au cours de l’exercice, et à la variation des provisions de sinistres au cours de l’exercice et aux frais de gestion de ces sinistres qui recouvrent les frais de traitement et de gestion des déclarations de sinistres des assurés, et ceux générés par le suivi des procédures de recouvrement (charges et provisions de charges internes et externes de recouvrement).
Les sinistres payés correspondent aux indemnités versées au titre des polices au cours de l’exercice comptable nettes de récupérations encaissées et augmentées des frais engagés pour en assurer la gestion, quel que soit l’exercice au cours duquel le sinistre a été déclaré ou au cours duquel le fait générateur de sinistre a son origine, diminuées des montants récupérés au cours de l’exercice au titre de sinistres indemnisés antérieurement quel que soit l’exercice au cours duquel l’indemnisation a été versée.
Les provisions de sinistres sont constituées au titre de sinistres déclarés mais non encore réglés à la date de clôture de l’exercice, ainsi qu’au titre de sinistres non encore déclarés mais jugés probables par le Groupe compte tenu des événements survenus au cours de l’exercice (provisions IBNR). Les montants ainsi provisionnés tiennent également compte d’une prévision de montant à recouvrer au titre de ces sinistres. Ces provisions sont diminuées chaque année des reprises opérées après le versement d’indemnités ou l’estimation des pertes éventuelles au titre de sinistres déclarés ou potentiels. La différence entre le montant des provisions d’un exercice donné (constituées la première année de souscription d’une police) et les montants réévalués les années suivantes constituent soit un boni (réévaluation à la baisse) soit un mali (réévaluation à la hausse) de liquidation (voir note 23 des annexes aux comptes consolidés).
Charges d’exploitation
- ●« Frais d’acquisition des contrats », constitués :
- ●des coûts externes d’acquisition c’est-à-dire des commissions versées aux intermédiaires d’assurance apporteurs d’affaires (courtiers et autres intermédiaires) lesquelles sont assises sur le chiffre d'affaires apporté par les intermédiaires ;
- ●et des coûts internes d’acquisition lesquels correspondent principalement à des coûts fixes relatifs aux frais de personnel liés à l’acquisition de contrats et aux frais des réseaux commerciaux du Groupe.
- ●« Frais d’administration » (frais de fonctionnement du Groupe, frais de personnel, frais de gestion informatique, etc…, hors participation et intéressement). Les frais d'acquisition des contrats ainsi que les frais d'administration regroupent principalement des frais liés à l’activité d’assurance-crédit. Toutefois, par effet de mutualisation, des frais liés aux autres activités du Groupe sont également inclus dans ces postes.
- ●« Autres charges opérationnelles courantes » (charges ne pouvant être affectées à l'une des destinations définies par le plan comptable, notamment les charges de direction générale) ;
- ●« Charges d'exploitation bancaire » (frais généraux d'exploitation (frais de personnel, frais informatiques etc.) concernant l'activité d'affacturage) ; et
- ●« Charges des autres activités » (frais généraux relatifs exclusivement aux activités d'information et de recouvrement pour les clients dépourvus d'assurance-crédit).
Ainsi, les « Charges d'exploitation » regroupent l'ensemble des frais généraux, à l'exception des frais de gestion interne des placements d'assurance - lesquels sont pris en compte dans l'agrégat « produits des placements nets de charge hors coût de l'endettement » - et des frais de gestion des sinistres, ceux-ci étant inclus dans l'agrégat « charges des prestations des contrats ».
L'ensemble des frais généraux internes (c’est-à-dire les frais généraux hors coûts externes d’acquisitions (commissions)), est analysé indépendamment de son mode d’allocation comptable par destination, dans l’ensemble des pays du Groupe. Cette présentation permet une meilleure compréhension de l’économie du Groupe et diffère sur certains points de la présentation du compte de résultat qui répond aux exigences de présentation des normes comptables.
Coût du risque
Le « Coût du risque » correspond aux charges et provisions liées à la prise en charge de la couverture du risque cédant, (inhérent à l’activité d’affacturage) et du risque de crédit, net de la couverture d’assurance-crédit.
Résultat technique
Le résultat technique est un solde intermédiaire du compte de résultat reflétant la performance opérationnelle des activités du Groupe, hors gestion des placements financiers. Il est calculé avant et après prise en compte du résultat des cessions en réassurance :
- ●le « Résultat technique avant réassurance » ou (résultat technique brut de réassurance) correspond au solde entre le chiffre d'affaires consolidé et le total constitué par la somme des charges des prestations de contrats, des charges d'exploitation et du coût du risque ;
- ●le « Résultat technique après réassurance » ou (résultat technique net de réassurance) tient compte, en plus du résultat technique avant réassurance, du résultat des cessions en réassurance tel que définit ci-dessous.
Résultat des cessions en réassurance (charges ou produits nets de cessions en réassurance)
Le « Résultat de la réassurance » ou (charges ou produits nets de cessions en réassurance) correspond à la somme des produits des cessions en réassurance (sinistres cédés aux réassureurs au cours de l’exercice au titre des traités de réassurance du Groupe, nets de la variation des provisions sur sinistres nets de recours également cédée, auxquels s’ajoutent les commissions de réassurance versées par les réassureurs au Groupe Coface au titre de la réassurance proportionnelle) et des charges des cessions en réassurance (primes cédées aux réassureurs au cours de l’exercice au titre des traités de réassurance du Groupe, nets de la variation des provisions de primes également cédée aux réassureurs).
Produits des placements nets de charges hors coût de l’endettement
Les « Produits des placements nets de charges hors coût de l’endettement » regroupent le résultat du portefeuille de placements du Groupe (revenus des placements, plus ou moins-values de cession et dotations et reprises des provisions pour dépréciation), le résultat de change et les frais de gestion des placements.
Résultat opérationnel
Le « résultat opérationnel » correspond à la somme du « Résultat technique après réassurance », des « Produits nets des placements hors coût de l’endettement » et des éléments non-courants c’est-à-dire les « Autres produits et charges opérationnels ».
Dans la présentation du résultat opérationnel par région, les montants sont représentés avant élimination du chiffre d’affaires résultant des flux interrégionaux et des coûts de holding non refacturés aux régions.
Impôts sur les résultats
La charge d’impôt comprend l’impôt exigible et l’impôt différé qui résulte des retraitements de consolidation et des décalages temporaires d’imposition, dans la mesure où la situation fiscale des sociétés concernées le justifie (tel que plus amplement décrit au paragraphe « Principes et méthodes comptables » ainsi qu’à la note 26 des annexes aux comptes consolidés).
Résultat net (part du groupe)
Le résultat net (part du groupe) correspond à la somme du « Résultat net des activités poursuivies » (correspondant au « Résultat opérationnel », net des « Charges de financement », de la « Quote-part dans le résultat des entreprises associées » et des « Impôts sur les résultats »), du « Résultat net des activités abandonnées » et des « Participations ne donnant pas le contrôle ».
3.8Investissements hors portefeuille de placement
Les informations figurent à la note 5 « Immeubles d’exploitation et autres immobilisations » des comptes consolidés du Groupe.
l-epreuve-de-la-degradation-microeconomique
Éléments financiers
4.1État financier consolidé
4.1.1Bilan consolidé
Actif
(en milliers d’euros) |
Notes |
31/12/23 |
31/12/22* |
01/01/22* |
---|---|---|---|---|
Actifs incorporels |
|
239 715 |
238 835 |
229 951 |
Écart d’acquisition |
1 |
155 309 |
155 960 |
155 529 |
Autres immobilisations incorporelles |
2 |
84 405 |
82 876 |
74 423 |
Placements des activités d’assurance |
3 |
3 341 112 |
3 015 136 |
3 213 422 |
Immobilier de placement |
3 |
288 |
288 |
288 |
Placements évalués au coût amorti |
3 |
143 211 |
102 088 |
87 507 |
Placements à la juste valeur par capitaux propres |
3 |
2 367 309 |
2 902 405 |
3 115 154 |
Placements à la juste valeur par résultat |
3 |
827 903 |
26 |
15 |
Instruments dérivés et dérivés incorporés séparés |
3 |
2 402 |
10 330 |
10 458 |
Créances des activités du secteur bancaire et autres activités |
4 |
2 903 980 |
2 906 639 |
2 690 125 |
Actifs liés à des contrats de réassurance détenus |
15 |
384 810 |
356 217 |
288 647 |
Autres Actifs |
6 |
533 107 |
515 650 |
484 238 |
Immeuble d’exploitation et autres immobilisations corporelles |
5 |
85 488 |
94 613 |
105 809 |
Impôts différés actifs |
17 |
89 899 |
90 693 |
64 078 |
Créances clients des activités de service |
6 |
54 319 |
50 062 |
59 489 |
Créances d’impôt exigible |
6 |
73 447 |
66 612 |
75 682 |
Autres créances |
6 |
229 954 |
213 670 |
179 180 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
7 |
495 558 |
553 786 |
362 441 |
Total actif |
|
7 898 282 |
7 586 265 |
7 268 824 |
* Retraité d’IFRS 17, sans application d’IFRS 9. Les changements de libellés des colonnes comparatives 01/01/22 et 31/12/22 constituent des reclassements sans application des dispositions de la norme IFRS 9. |
Passif
(en milliers d’euros) |
Notes |
31/12/23 |
31/12/22* |
01/01/22* |
---|---|---|---|---|
Capitaux propres du Groupe |
|
2 050 765 |
2 018 606 |
2 229 547 |
Capital |
8 |
300 360 |
300 360 |
300 360 |
Primes d’émission, de fusion et d’apport |
|
723 501 |
723 501 |
810 420 |
Report à nouveau |
|
899 233 |
835 265 |
738 244 |
Autres éléments du résultat global |
|
-112 832 |
-80 968 |
156 708 |
Résultat net consolidé de l’exercice |
|
240 500 |
240 446 |
223 817 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
2 173 |
2 266 |
362 |
Capitaux propres totaux |
|
2 052 938 |
2 020 871 |
2 229 909 |
Provisions pour risques et charges |
11 |
73 942 |
68 662 |
85 748 |
Dettes de financement |
13 |
831 743 |
534 280 |
390 553 |
Passifs locatifs |
14 |
67 621 |
74 622 |
81 930 |
Passifs liés à des contrats d’assurance émis |
15 |
1 468 406 |
1 432 580 |
1 250 493 |
Ressources des activités du secteur bancaire |
16 |
2 893 072 |
2 927 389 |
2 698 525 |
Dettes envers les entreprises du secteur bancaire |
16 |
762 907 |
743 230 |
822 950 |
Dettes envers la clientèle des entreprises du secteur bancaire |
16 |
474 446 |
389 300 |
376 800 |
Dettes financières représentées par des titres |
16 |
1 655 719 |
1 794 858 |
1 498 775 |
Autres passifs |
18 |
510 560 |
527 861 |
531 666 |
Impôts différés passifs |
17 |
143 886 |
125 441 |
153 422 |
Dettes d’impôt exigible |
18 |
51 917 |
61 681 |
80 712 |
Instruments dérivés et dettes rattachées |
18 |
27 |
222 |
3 480 |
Autres dettes |
18 |
314 730 |
340 516 |
294 052 |
Total passif |
|
7 898 282 |
7 586 265 |
7 268 824 |
* Retraité d’IFRS 17, sans application d’IFRS 9. Les changements de libellés des colonnes comparatives 01/01/22 et 31/12/22 constituent des reclassements sans application des dispositions de la norme IFRS 9. |
4.2Notes et annexes aux comptes consolidés
Base de préparation
Les présents comptes consolidés IFRS du Groupe Coface au 31 décembre 2023 sont établis conformément aux normes comptables internationales (« IFRS ») telles que publiées par l’IASB et adoptées par l’Union européenne (1). Ces normes sont détaillées dans les « Principes et méthodes comptables ».
4.3États financiers sociaux
4.3.1Bilan
Actif
(en milliers d’euros) |
Notes |
31/12/23 |
31/12/22 |
---|---|---|---|
Actif Immobilisé |
|
|
|
Immobilisations incorporelles |
4.1.1 |
- |
- |
Immobilisations financières |
|
- |
- |
Participations dans entreprises liées |
4.1.2 |
1 507 584 |
1 502 744 |
Créances rattachées aux participations |
4.1.3 |
766 991 |
465 466 |
|
|
2 274 574 |
1 968 211 |
Actif Circulant |
|
|
|
État et autres collectivités |
|
2 052 |
3 850 |
Groupe et Filiales IF |
|
0 |
0 |
Compte courant entreprises liées |
|
705 336 |
708 498 |
Débiteurs divers |
|
11 805 |
8 391 |
|
4.1.4 |
719 193 |
720 739 |
Valeurs mobilières de placement |
|
|
|
Actions propres |
4.1.5 |
12 591 |
10 900 |
Disponibilités |
4.1.6 |
919 |
1 243 |
Charges constatées d’avance |
4.1.7 |
376 |
589 |
|
|
733 079 |
733 472 |
Charges à répartir sur plusieurs exercices |
4.1.8 |
33 |
230 |
Primes de remboursement des emprunts |
4.1.9 |
7 959 |
3 681 |
Écart de conversion actif |
|
3 397 |
6 816 |
Total actif |
|
3 019 043 |
2 712 409 |
Passif
(en milliers d’euros) |
Notes |
31/12/23 |
31/12/22 |
---|---|---|---|
Capitaux Propres |
|
|
|
Capital |
|
300 360 |
300 360 |
Primes liées au capital social |
|
723 517 |
723 517 |
Autres réserves |
|
31 450 |
31 450 |
Résultat de l’exercice |
|
208 001 |
326 480 |
Report à nouveau |
|
99 527 |
0 |
|
4.2.1-4.2.2 |
1 362 855 |
1 381 806 |
Provisions pour Risques et Charges |
4.2.3 |
|
|
Provision pour risques |
|
3 397 |
6 816 |
Provision pour charges |
|
6 693 |
5 859 |
|
|
10 090 |
12 675 |
Dettes |
|
|
|
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit |
|
640 477 |
614 343 |
Autres emprunts obligataires |
|
840 354 |
538 770 |
Emprunts et dettes financières diverses |
|
150 198 |
150 201 |
Dettes Fournisseurs et comptes rattachés |
|
3 638 |
3 414 |
Autres dettes |
|
5 810 |
0 |
Groupe et Filiales IF |
|
1 891 |
4 280 |
|
4.2.4 |
1 642 369 |
1 311 008 |
Écart de conversion passif |
|
3 729 |
6 920 |
Total passif |
|
3 019 043 |
2 712 409 |
4.5Résultats financiers de la Société au cours des cinq derniers exercices
Nature des indications (en €) |
Année 2019 |
Année 2020 |
Année 2021 |
Année 2022 |
Année 2023 |
---|---|---|---|---|---|
I – Capital en fin d’exercice |
|
|
|
|
|
a) Capital social |
304 063 898 |
304 063 898 |
300 359 584 |
300 359 584 |
300 359 584 |
b) Nombre d’actions émises |
152 031 949 |
152 031 949 |
150 179 792 |
150 179 792 |
150 179 792 |
c) Nombre d’obligations convertibles en actions |
- |
- |
- |
- |
- |
II – Opérations et résultats de l’exercice |
|
|
|
|
|
a) Chiffre d’affaires hors taxes |
2 477 628 |
3 734 093 |
1 043 302 |
4 653 864 |
5 152 710 |
b) Résultat avant impôts, amortissements et provisions |
132 968 042 |
- 17 758 389 |
80 528 202 |
325 735 062 |
207 119 952 |
c) Impôt sur les bénéfices |
- 978 886 |
1 179 988 |
1 695 116 |
744 811 |
943 577 |
d) Bénéfice après impôts, amortissements et provisions |
132 677 046 |
- 18 938 377 |
82 223 318 |
326 479 873 |
208 001 241 |
e) Bénéfices distribués |
0 (1) |
82 900 339 (2) |
225 269 688 (3) |
226 576 784 (4) |
193 708 957 (5) |
dont acompte sur dividendes |
|
|
|
|
|
III – Résultat par action |
|
|
|
|
|
a) Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions |
0,88 |
0,12 |
0,54 |
2,17 |
1,36 |
b) Bénéfice après impôts, amortissements et provisions |
0,87 |
0,12 |
0,55 |
2,17 |
1,39 |
c) Dividende versé à chaque action |
- |
0,55 |
1,50 |
1,52 |
1,30 |
IV – Personnel |
|
|
|
|
|
a) Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice |
- |
- |
- |
- |
- |
b) Montant de la masse salariale |
- |
- |
- |
- |
- |
c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux |
- |
- |
- |
- |
- |
(1) Face à l’ampleur de la crise sanitaire et suite au vote à l’assemblée générale mixte du 14 mai 2020, il est décidé de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019. (2) Au titre de 2020, a été soumise au vote de l’assemblée générale du 12 mai 2021, une distribution de 0,55€ par action soit 82 900 339€, le versement hors actions propres a été de 81 976 242€. (3) Au titre de 2021, a été soumise au vote de l’assemblée générale du 17 mai 2022, une distribution de 1,50€ par action soit 225 269 688€, le versement hors actions propres a été de 224 028 658€. (4) Au titre de 2022, a été soumise au vote de l’assemblée générale du 16 mai 2023, une distribution de 1,52€ par action soit 226 576 784€, le versement hors actions propres a été de 226 955 624€. (5) Au titre de 2023, il sera soumis au vote de l’assemblée générale du 13 mai 2024, une distribution de 1,30€ par action soit 193 708 957€. |
4.6Autres informations
Conformément à l’article D.441-6 du Code de commerce, le tableau ci-dessous présente les délais de paiement des fournisseurs de COFACE SA faisant apparaître les factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu :
Délai de paiement des fournisseurs
|
1 à |
31 à |
61 à |
91 jours |
Total |
---|---|---|---|---|---|
(A) Tranches de retard de paiement |
|
|
|
|
|
Nombre de factures concernées (en K€) |
- |
1 |
- |
- |
- |
Montant total des factures concernées TTC |
- |
113 |
- |
- |
- |
Pourcentage du montant total des achats TTC de l’exercice |
- |
1% |
- |
- |
- |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigeuses ou non comptabilisées |
|||||
Aucune facture exclue de ces tableaux relative à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées. |
|||||
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L.441-6 ou article L.443-1 du Code de commerce) |
4.7Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société COFACE SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
4.8Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société COFACE SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUES ET LEUR GESTION AU SEIN DU GROUPE
5.1Synthèse des risques principaux
Le Groupe opère dans un environnement en forte évolution induisant de nombreux risques externes, qui s’ajoutent aux risques inhérents à l’exercice de ses métiers. Ce chapitre recense les facteurs de risques significatifs auxquels le Groupe estime être exposé et leur gestion.
Malgré un environnement économique complexe, marqué par les tensions géopolitiques et économiques, le Groupe Coface a su maintenir une gestion disciplinée de ses risques.
Le tableau ci-dessous présente les principaux risques auxquels la Société est exposée et a été établi à partir de la cartographie des risques revue annuellement par la direction générale de Coface et le comité des risques du conseil d’administration. Celle-ci repose sur une analyse des risques qualitative qui vise à évaluer, pour chaque facteur de risque, son risque intrinsèque et son impact résiduel compte tenu du niveau de contrôle associé en place au sein du Groupe.
Depuis 2022, la méthodologie d’évaluation de la cartographie des risques a été adaptée, selon la typologie de risques évalués, afin d’assurer une vision homogène de l’ensemble des risques :
- ●Approche dite ‘Bottom-up’ d’évaluation des risques Opérationnels, permettant une vision hiérarchisée des risques inhérents et résiduels en opérant une sélection de ceux-ci selon leur degré de criticité et leur probabilité de survenance.
- ●Approche dite ‘Top-down’ reposant principalement sur une analyse « à dire d’expert ». Celle-ci est utilisée pour les risques autres qu’opérationnels, en l’occurrence les risques de crédit, stratégiques, financiers, liés à la réassurance et ceux intégrant la dimension ESG (facteurs Environnementaux, Sociaux et liés à la Gouvernance). La méthodologie d’appréciation des risques non Opérationnels s’appuie, au même titre que l’approche ‘Bottom-up’, sur une évaluation hiérarchisée des risques au travers de la probabilité d’occurrence du risque et de ses impacts, selon une échelle de notation comportant 4 niveaux (fort, important, modéré, faible). L’analyse est complétée par des échanges avec les experts en prenant en considération les facteurs d’atténuation du risque tels que les contrôles, les procédures, la gouvernance, les systèmes ou les ressources. En 2023, l’analyse a été renforcée par la prise en considération des analyses opérées au niveau de chacune des régions ainsi que des indicateurs chiffrés sur les risques, tels que les indicateurs d’appétit au risque, les impacts sur la charge en capital (SCR) ou le compte de résultat offrant une perspective approfondie sur les risques potentiels du Groupe. Ces risques ont enfin été priorisés selon une méthodologie interne de calcul tenant compte du niveau de risque inhérent et de la maitrise de celui-ci. Ce qui nous permet de hiérarchiser les principaux facteurs de risques tels que décrits ci-dessous.
L’exposition à ces différents risques est décrite plus en détail dans la section 5.2 du présent rapport.
Catégories de risques |
principaux Facteurs de risques |
Impact inhérent |
ImpacT résiduel |
Évolution de ces risques entre 2022 et 2023 |
---|---|---|---|---|
Risque de crédit |
Risque lié à la gestion de l’exposition du Groupe dans son activité d’assurance-crédit |
Forte |
Modéré |
|
Risque d’insolvabilité des débiteurs |
Important |
Modéré |
|
|
Risques financiers |
Risque de taux d’intérêt |
Important |
Modéré |
|
Risque immobilier |
Important |
Important |
|
|
Risque de change |
Important |
Important |
|
|
Risques stratégiques |
Risques liés aux conditions géopolitiques |
Fort |
Fort |
|
Risque lié aux conditions économiques de marché |
Important |
Important |
|
|
Risques de réassurance |
Risque de réassurance résiduel |
Important |
Modéré |
|
Risques opérationnels et de non- conformité |
Risques liés aux systèmes d’information et à la cybersécurité (DPEF) |
Fort |
Important |
|
Risque de modèle |
Important |
Modéré |
|
|
Risque de non-conformité |
Important |
Modéré |
|
|
Risques liés au changement climatique |
Risques liés au changement climatique |
Modéré |
Faible |
|
Les investisseurs, avant de procéder à l’acquisition d’actions de la Société, sont invités à examiner l’ensemble des informations contenues dans le présent Document, y compris les risques décrits ci-dessous. Ces risques sont, à la date d’enregistrement du Document et en l’état actuel de la connaissance du Groupe, ceux dont la réalisation est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation financière, sa solvabilité, ses résultats ou ses perspectives et qui sont importants pour la prise de décision d’investissement. L’attention des investisseurs est toutefois attirée sur le fait que la liste des risques présentée au présent chapitre n’est pas exhaustive et que d’autres risques, inconnus ou dont la réalisation n’est pas considérée, à la date d’enregistrement du présent Document, comme susceptible d’avoir un effet défavorable sur le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats ou ses perspectives, peuvent exister ou survenir.
5.3 Gouvernance des risques
Dans le cadre de l’activité du Groupe, la prise de risque traduit la recherche d’opportunités et la volonté de développer l’entreprise dans un environnement intrinsèquement soumis à aléas. L’objectif essentiel de la fonction de gestion des risques est d’identifier les risques auxquels le Groupe est soumis et de mettre en place un système de contrôle interne efficace pour créer de la valeur.
Dans ce contexte, le Groupe s’est doté d’une organisation de gestion des risques visant à assurer i) le bon fonctionnement de l’ensemble de ses processus internes, ii) la conformité aux lois et règlements dans l’ensemble des pays où il est présent, et iii) le contrôle du respect par toutes les entités opérationnelles des règles Groupe édictées, en vue de gérer les risques liés aux opérations et d’en optimiser son efficacité.
Le Groupe définit le système de contrôle interne comme un ensemble de dispositifs destinés à assurer la maîtrise de son développement, de sa profitabilité, de ses risques et du fonctionnement de l’entreprise. Ces dispositifs ont pour objectif d’assurer :
- ( i )que les risques de toute nature sont identifiés, évalués et maîtrisés,
- ( ii )que les opérations et les comportements s’inscrivent dans le respect des décisions prises par les organes sociaux et sont conformes aux lois, règlements, valeurs et règles internes au Groupe ; s’agissant plus particulièrement de l’information financière et de gestion, elles ont pour objet d’assurer que celle-ci reflète avec sincérité la situation et l’activité du Groupe,
- ( iii )que ces opérations sont conduites dans un souci d’efficacité et d’utilisation efficiente des ressources.
Enfin, ce système permet aux dirigeants de disposer des informations et outils nécessaires à la bonne analyse et à la gestion de ces risques, de s’assurer de l’exactitude et la pertinence des états financiers du Groupe ainsi que des informations communiquées aux marchés financiers.
5.3.1.Système de contrôle interne
La gouvernance des risques s’appuie sur le système de contrôle interne conformément aux dispositions de la directive Solvabilité II et de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumis au contrôle de l’ACPR.
Celui-ci est articulé selon trois lignes de maîtrise des risques (trois lignes de défense) structurant la gestion des risques et la politique de contrôle interne du Groupe comme présenté ci-dessous :
/ligne de maitrise
Première ligne : l’évaluation des risques et la gestion des incidents
Les fonctions opérationnelles sont en charge de la bonne évaluation des risques générés par leurs activités ainsi que par leurs contrôles de niveau 1 qui leur permettent de s’assurer de la bonne exécution de leurs opérations. Pour ce faire, elles s’appuient sur une gouvernance qui leur est propre et qui repose le plus souvent sur des systèmes de délégation de prise de risque et des comités opérationnels où les risques sont instruits et décidés dans le respect des règles de fonctionnement du groupe. Ensuite, leurs travaux d’évaluation et de maîtrise des risques sont dictés par les fonctions de contrôles dans un cadre annuel, notamment à travers l’exécution de plans de contrôles de niveau 1.
Deuxième ligne : le contrôle indépendant par la fonction gestion des risques et la fonction conformité
Les fonctions gestion des risques et conformité contribuent à diffuser une bonne culture de la gestion des risques au sein de l’entreprise et ont pour rôle de s’assurer que les risques identifiés par les fonctions opérationnelles sont effectivement gérés, au travers de l’élaboration d’une cartographie des risques notamment et de plans de contrôles de niveau 2.
Ces deux fonctions travaillent en étroite collaboration avec l’appui d’un réseau dense de responsables risques et/ou conformité qui regroupe plus d’une centaine de collaborateurs répartis dans de nombreux pays du groupe. Pour ce faire, elles disposent d’un outil centralisé, déployé au sein de toutes les entités, et qui permet de gérer et lancer des plans de contrôles de niveau 1 et 2, d’enregistrer les incidents opérationnels ou de non-conformité, de mettre à jour la cartographie des risques ainsi que les plans de continuité des activités et de suivre les plans d’actions visant à remédier aux faiblesses constatées.
Troisième ligne : la fonction d’audit
L’audit interne fournit une évaluation indépendante de l’efficacité du dispositif de gestion des risques et de manière plus générale, de l’ensemble des activités et processus du Groupe selon un plan d’audit pluriannuel.
Le rôle des fonctions clés
La réglementation Solvabilité II confère au directeur général et, le cas échéant, au directeur général délégué, la qualité de dirigeants effectifs d’un Groupe. Elle autorise la nomination par le conseil d’administration d’un ou plusieurs autres dirigeants effectifs.
Chaque fonction clé est sous l’autorité du directeur général ou d’un dirigeant effectif et opère sous la responsabilité ultime du conseil d’administration. Elle a un accès direct à ce dernier afin de rapporter tout problème majeur relevant de son domaine de responsabilité. Ce droit est consacré dans le règlement intérieur du conseil d’administration.
Les responsables des fonctions clés ont les qualifications, connaissances et expériences professionnelles propres à leur permettre une gestion saine et prudente. Leur réputation et leur intégrité sont de bon niveau.
Les fonctions clés sont exemptes d’influences pouvant compromettre leur capacité à s’acquitter de façon objective, loyale et indépendante des tâches qui leur incombent.
Depuis 2017, le rattachement hiérarchique des responsables régionaux des fonctions audit, risques et conformité aux responsables en charge de ces fonctions au niveau Groupe est désormais effectif. De même, sous réserve de conformité aux réglementations locales, il existe le même lien hiérarchique par fonction entre les responsables pays et régionaux.
Fonction gestion des risques
Sous la responsabilité du directeur des risques, la fonction gestion des risques, incluant la fonction de contrôle interne, a vocation à couvrir l’ensemble des risques du Groupe et rend compte au CGRCC.
Ses missions consistent à apprécier la pertinence et l’efficacité du système de contrôle interne. S’agissant de Solvabilité II, elle coopère étroitement avec la fonction actuarielle et est responsable de la production des reportings et de la veille prudentielle. La fonction de gestion des risques dispose d’un accès direct aux conseils d’administration dans le cadre de l’exercice de ses missions.
Elle s’assure que des politiques de risques sont définies conformément à la réglementation et en surveille l’application ; celles-ci sont revues annuellement par la direction générale, puis sont approuvées par le conseil d’administration. Ces politiques sont ensuite communiquées à l’ensemble des entités du Groupe, contribuant ainsi à forger une culture commune du risque.
- ●met en œuvre et assure le suivi du système de gestion des risques ;
- ●assure le suivi du profil de risque général du Groupe, identifie et évalue les risques émergents ;
- ●rend compte des expositions aux risques et conseille le conseil d’administration sur les questions de gestion des risques ;
- ●définit et suit l’appétence (1) du Groupe à l’égard de ces risques : l’appétence au risque prend en compte six dimensions à travers 18 indicateurs ;
- ●assure la validation du modèle interne partiel et d’autres modèles opérationnels ;
- ●actualise la cartographie des risques auxquels Coface est exposé, en coopération étroite avec les fonctions opérationnelles ;
- ●contribue à l’amélioration et formalisation des activités de contrôles niveau 1 mises en œuvre par les opérationnels ;
- ●effectue des contrôles de niveau 2 sur les risques opérationnels, à l’exception des risques de non-conformité ;
- ●s’assure que les plans de continuité sont testés régulièrement dans toutes les entités ;
- ●collecte les incidents et pertes des différentes entités.
La direction des risques Groupe anime un réseau de sept responsables régionaux des risques au niveau de chaque région. Ces derniers sont eux-mêmes en charge d’animer un réseau de correspondants dans les pays de leur périmètre géographique. Ces correspondants sont notamment chargés de réaliser en local les contrôles de niveau 2 définis en central, de vérifier le respect des règles Groupe et de surveiller l’avancement des plans d’actions décidés.
Fonction conformité
La fonction conformité est rattachée au Secrétaire général qui est responsable de la fonction clé conformité. Sous la fonction de la directrice de la conformité, la fonction est en charge du développement des bonnes pratiques et de la prévention des risques de non-conformité au sein de l’ensemble des sociétés du groupe Coface.
- ●la prévention des crimes financiers :
- ●prévention du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme,
- ●respect des mesures d’embargos, de gel des avoirs et autres sanctions financières internationales,
- ●prévention de la fraude,
- ●Prévention de la corruption active/passive et le trafic d’influence (loi Sapin 2) ;
- ●la protection des clients et des tiers :
- ●déontologie commerciale,
- ●relations avec les fournisseurs ;
- ●la protection et la confidentialité des données ;
- ●l’éthique professionnelle (gestion des conflits d’intérêts) ;
- ●la prévention des accords ou ententes entre concurrents ;
- ●le respect des lois et de la réglementation liés aux activités d’assurance.
Fonction audit interne
La direction de l’audit interne du Groupe est placée sous la responsabilité du directeur de l’audit Groupe, qui est par ailleurs responsable de la fonction clé audit interne. Il assiste aux comités de direction générale du Groupe, sans pouvoir décisionnaire. Il reporte hiérarchiquement au directeur général du Groupe.
La fonction audit interne est structurée sur la base d’un rattachement hiérarchique au directeur de l’audit Groupe.
Une politique d’audit interne précise le cadre de la fonction. Cette fonction a pour objectifs essentiels d’évaluer, selon le périmètre de chaque mission, l’ensemble ou une sélection des points suivants, et de rendre compte de :
- ●la qualité de la situation financière ;
- ●le niveau des risques effectivement encourus ;
- ●la qualité de l’organisation et de la gestion ;
- ●la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques, ainsi que leur conformité aux exigences réglementaires ;
- ●la fiabilité et de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion, y compris celles liées aux problématiques Solvabilité II ;
- ●le respect des lois, des règlements et des règles du Groupe (conformité). L’audit s’assure de la qualité et de l’adéquation des procédures mises en place pour assurer le respect des lois, règlements, et normes professionnelles applicables aux activités auditées, tant en France qu’à l’étranger, ainsi que des politiques, décisions des organes sociaux et règles internes du Groupe ;
- ●la qualité, de l’efficacité et du bon fonctionnement du dispositif de contrôle permanent mis en place et des autres éléments du système de gouvernance ;
- ●la qualité et du niveau de sécurité offerts par les systèmes d’information ;
- ●la mise en œuvre effective des recommandations des missions d’audit antérieures, qu’il s’agisse de celles issues des travaux de la filière audit du Groupe ainsi que des contrôles externes d’autorités de tutelle.
Les missions sont définies dans un plan d’audit approuvé par le conseil d’administration et permettant de couvrir l’ensemble du périmètre du Groupe sur un nombre limité d’exercices. Elles donnent lieu à l’émission d’un rapport et à la formulation de recommandations dont la mise en œuvre est suivie par l’audit.
L’indépendance de la fonction audit est inhérente à sa mission. Elle ne doit subir aucune ingérence dans la définition de son champ d’intervention, dans la réalisation de ses travaux ou dans la communication des résultats de ceux-ci.
Le directeur de l’audit Groupe a toute latitude pour saisir le président du comité d’audit et il a librement accès au comité d’audit. En cas de besoin, et après avoir consulté le directeur général et/ou le président du comité d’audit, le directeur de l’audit Groupe peut informer l’ACPR de tout manquement qu’il pourrait être amené à constater.
La direction de l’audit Groupe n’exerce aucune activité opérationnelle. Elle ne définit, ni gère les dispositifs qu’elle contrôle. Les auditeurs internes n’assument aucune responsabilité au titre d’une autre fonction. Enfin, la direction de l’audit Groupe a accès à toute l’information requise pour la réalisation de ses missions.
Fonction actuarielle
La fonction actuarielle est assurée par le directeur de l’actuariat, qui est rattaché au directeur financier depuis le 1er juillet 2016. Sa mission est de conseiller la direction générale et de soutenir son action pour assurer la solvabilité et la profitabilité du Groupe sur le long terme et veiller au respect des exigences fixées par la directive Solvabilité II notamment sur le provisionnement. La fonction actuarielle dispose d’un accès direct aux conseils d’administration dans le cadre de l’exercice de ses missions.
La fonction actuarielle est l’interlocuteur de nombreuses directions Groupe (financière, information, commerciale, marketing ou contentieux), de toutes les entités du Groupe sur les sujets actuariels, et informe en particulier le conseil d’administration du caractère adéquat du calcul des provisions techniques.
Conformément aux exigences de la directive européenne Solvabilité II, la fonction actuarielle prend en charge les missions suivantes :
- ●coordonne le calcul des provisions techniques ;
- ●garantit le caractère approprié des méthodologies, des modèles sous-jacents et des hypothèses utilisés pour le calcul des provisions techniques ;
- ●apprécie la suffisance et la qualité des données utilisées dans le calcul des provisions techniques ;
- ●compare les meilleures estimations aux observations empiriques ;
- ●informe l’organe d’administration, de gestion ou de contrôle de la fiabilité et du caractère adéquat du calcul des provisions techniques ;
- ●supervise le calcul des provisions techniques dans les cas visés à l’article 82 (approximations liées à des problématiques de qualité des données dans l’estimation des provisions techniques) ;
- ●émet un avis sur la politique globale de souscription ;
- ●émet un avis sur l’adéquation des dispositions prises en matière de réassurance ;
- ●contribue à la mise en œuvre effective du système de gestion des risques visé à l’article 44, soit, en particulier, veille au respect des politiques de provisionnement et de souscription et à la correcte mise en œuvre de la réassurance.
5.4Perspectives
Le groupe continue de s’appuyer sur ses équipes pour monitorer la situation économique qui se dégrade notamment dans les pays émergents, ainsi que la situation géopolitique dégradée, dont l’évolution pourrait perturber la bonne marche des affaires.
Dans ce cadre, il poursuivra une gestion attentive et prudente de ses risques débiteurs et actionnera, si nécessaire, les plans d’actions destinés à cantonner ce risque, comme il l’a fait les années précédentes. La structuration du programme de réassurance sur plusieurs années offre par ailleurs une bonne visibilité pour maîtriser le risque débiteur. S’agissant des risques financiers et sur son portefeuille d’investissement, le groupe n’entend pas faire évoluer significativement sa structure de refinancement qui a prouvé sa résilience ni ses grands équilibres en matière de placement où il continuera d’agir en personne prudente. Il continuera à investir dans le renforcement de ses programmes de maîtrise des risques, notamment cyber et de non-conformité ainsi que les risques ESG (Environnement Social et Gouvernance) afin de faire face aux changements qui s’opèrent dans ces domaines.
DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE
La mission de Coface est de faciliter les échanges commerciaux, sur les marchés domestiques comme à l’export. Le soutien au développement du commerce « B-to-B » induit une responsabilité que le Groupe met au centre de sa gouvernance, de ses opérations et de sa communication au travers de sa signature « For Trade ». Chez Coface, nous croyons au commerce comme une force positive pour le monde et nous souhaitons y participer activement.
Le Groupe Coface est engagé depuis de nombreuses années déjà dans les domaines sociaux, environnementaux et sociétaux. Dès 2003, il adhère au Pacte mondial mis en place sous l’égide des Nations Unies (Global Compact), ce qui l’amène à soutenir dans sa sphère d’influence les 10 principes de ce pacte, relatifs aux droits de l’homme, aux normes internationales du travail et à la lutte contre la corruption. La politique des Ressources Humaines de Coface est le reflet de son projet économique et social. Elle accompagne et accélère les transformations stratégiques du Groupe Coface, tout en veillant à son impact environnemental et à l’engagement de ses salariés.
Depuis 2022, Coface participe aux « Rencontres Entreprises et Sociétés civiles » organisées par Common Stake, afin de développer une meilleure compréhension des acteurs de la société civile et partager de façon constructive des visions et des réflexions sur les changements sociétaux en cours et ceux à mener pour une transition écologique et sociale sur des sujets divers comme le respect des droits de l’homme ou le climat. Ces rencontres ont lieu en présentiel, sous le format d’une demi-journée de débats, présentations et discussions tous les deux ou trois mois.
Conformément aux exigences liées à la déclaration de performance extra-financière, la Société présente son modèle d’affaires dans la partie intitulée « Regard sur Coface » (chapitre 0) ainsi que les principaux risques et enjeux extra-financiers liés à son activité ci-dessous.
Pour consolider et intégrer sa démarche de responsabilité au cœur de ses activités, le Groupe Coface réalise une cartographie des risques extra-financiers depuis 2018. Cette cartographie a été revue et améliorée au cours de l’exercice 2022 afin d’affiner la qualification et l’évaluation quantitative des risques, ainsi que leur prise en compte dans la stratégie globale du groupe, en complément des cartographies des risques déjà suivis par le Groupe et présentées en chapitre 5.
Les différentes étapes de la cartographie des risques extra-financiers sont détaillées en paragraphe 6.7.1.
Le tableau suivant récapitule les principaux risques extra-financiers identifiés par Coface. La nature de ces risques, les politiques appliquées pour y remédier ainsi que les principaux indicateurs suivis par Coface sont détaillés dans la suite du chapitre 6.
Modèle d’affaires |
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Description |
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Référence DEU |
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Principales activités du groupe, organisation, modèle économique, stratégie et objectifs |
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Chapitre 0 - Regard sur Coface |
Risques extra-financiers et impact identifiés |
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Principales politiques mises en place |
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KPI |
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Référence DEU |
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2022 |
2023 |
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R.1 - Protection inadéquate contre les fuites de données
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N/A |
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6.2.4 d) |
R.2 - Solutions de cyber sécurité inappropriées ou mauvaise gestion d’un incident cyber sécurité
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R.3 - Non -atisfaction des clients et partenaires
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6.2.1 |
R.4 - Manque d’intégration de la RSE au sein de la politique commerciale
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6.2.2 |
R.5 - Investissement dans des actifs non responsables d’un point de vue environnemental, de gouvernance ou social
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6.2.3 |
R.6 - Loyauté des pratiques / Absence de contrôle des actes de corruption impliquant des employés de Coface ou des tiers dans le cadre des activités de Coface
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6.2.4 b. II. + chapitre 5 |
R.7 - Loyauté des pratiques / Absence de lutte contre l'évasion fiscale de la part de Coface et/ou des clients utilisant une solution Coface
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6.2.4 c) |
R.8 - Manque de diversité, inclusion et égalité des chances dans l’entreprise
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6.3.3 |
R.9 - Manque d'attractivité pour les Talents (recrutement et rétention : développement, intégration des nouveaux arrivants, etc.)
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6.3.4 |
R.10 - Gestion inappropriée de l'empreinte carbone de Coface
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6.4 |
Pour faciliter la lecture, une référence au numéro du risque sera faite au début de chaque chapitre (R.1, R.2, etc.). Ces chiffres ne correspondent pas à une hiérarchisation de risques mais à un ordre de traitement dans les différents chapitres.
La déclaration de performance extra-financière a été établie pour satisfaire aux obligations établies par les articles L.225-102-1 et R.225-104 à R.225-105-2 du Code de commerce.
6.1Présentation générale de la stratégie RSE de Coface
Depuis 2021, un responsable RSE Groupe a pour fonction d’enrichir la stratégie RSE de Coface et la déployer en coordination avec les différents départements. Ce poste est directement rattaché à Carole Lytton, Secrétaire Général du Groupe.
Un travail d’enrichissement de la stratégie RSE a ainsi eu lieu en 2021 et Coface a décidé de cartographier les piliers de sa stratégie RSE par rapport aux objectifs de développement durables de l’ONU (ODD), référence mondiale en la matière, afin de se focaliser sur les impacts souhaités sur le monde.
Le groupe a choisi de prioriser onze des dix-sept objectifs de développement durable de l’ONU. La plupart de ces objectifs ont été choisis au regard de leur pertinence vis-à-vis de l’activité de Coface et la gestion de ses collaborateurs.
D’autres ODDs comme celui de la « qualité de l’éducation » par exemple, ont volontairement été priorisés compte tenu de la sensibilité de l’équipe de direction à ces problématiques. Ce dernier a par exemple été choisi comme priorité dans les futurs engagements associatifs de l’entreprise à travers le monde.
/L’approche a été restructurée autour de 3 piliers :
- ●Assureur responsable dont l'objectif est d'utiliser le cœur des activités de Coface pour contribuer à un monde plus durable ;
- ●Employeur responsable afin de prendre en compte l’impact social et sociétal de Coface incluant le développement et l’engagement des collaborateurs ;
- ●Entreprise responsable dont le but est de diminuer activement l’empreinte environnementale du groupe.
Ces trois piliers sont fondés sur un socle appelé « Animer la culture », visant à structurer l’approche ESG du groupe et développer une solide culture responsable auprès de l’ensemble des parties prenantes de Coface grâce à un plan de communication. Ce dernier pilier est indispensable au succès des trois premiers.
Afin de faciliter le pilotage de cette stratégie RSE et les avancées de Coface vis-à-vis de ses engagements RSE, le Groupe a souhaité mettre en place un outil de collecte de données au cours de l’année 2023. La phase d’implémentation de l’outil a été l’occasion de remettre à plat les pratiques de reporting des dernières années afin de les questionner et les améliorer. Des workshops ont été organisés avec différents contributeurs, notamment pour revoir les indicateurs pertinents pour Coface, proposer des indicateurs plus granulaires quand possible, harmoniser les pratiques de collecte de données dans les différents pays et méthodologies de calculs notamment entre rapport annuel et calcul du bilan carbone.
De plus, l’outil a été conçu pour commencer à se préparer à la nouvelle réglementation CSRD, notamment avec la méthodologie du GHG protocol qui sera suivie pour le prochain bilan carbone. Des lignes conductrices ont ainsi été définies et inscrites dans le protocole de reporting mais aussi dans l’outil de collecte de données, comme aide à la saisie.
6.2Coface, assureur responsable
ASSUREUR RESPONSABLE |
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---|---|---|---|
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Grands thèmes liés au pilier : |
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Satisfaction clients |
R.3 |
Intégration de la RSE au sein de la politique commerciale :
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R.4 |
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Impact environnemental et social des investissements |
R.5 |
||
Loyauté des pratiques :
|
R.6 R.7 |
Convaincu que le cœur de son impact réside dans la manière d’opérer le business, Coface a décidé d’entreprendre plusieurs chantiers structurants en interne.
6.2.1 Satisfaction clients
La mission de Coface est de faciliter les échanges commerciaux B-to-B, sur les marchés domestiques comme à l’export. Tous les éléments de valeur délivrés par Coface en tant qu’assureur-crédit, analyse des risques macro-économiques, sélection et surveillance des contreparties commerciales, protection assurantielle en cas d’impayé et réduction des montants impayés par un recouvrement actif – concourent à cette mission. Dans les périodes de difficultés économiques, l’aggravation des risques conduit néanmoins à resserrer la politique de souscription du groupe, ce qui n’est pas sans impact sur la satisfaction client. Ce risque trouve périodiquement un écho dans la presse économique, comme ce fut le cas pendant la crise économique provoquée par l’épidémie du Covid 19 en 2020 par exemple.
La gestion du Groupe dans les différentes phases du cycle économique nécessite de trouver les justes équilibres entre saine gestion des risques et soutien du courant d’affaires des clients assurés. Cependant, une insatisfaction persistante des clients pourrait témoigner d’une dérive par rapport à la mission affichée du Groupe, entraînant une perte de parts de marché, une pression sur les prix, une dégradation des résultats de l’entreprise concomitamment à une moindre contribution à la fluidité du commerce « B-to-B ». Il est donc essentiel de piloter et mesurer ce risque.
Face au risque de détérioration de la satisfaction client, Coface déploie une politique d’amélioration continue de la qualité de son service et de la communication avec ses clients. Coface reconnait ainsi que, dans les phases délicates du cycle économique, l’accompagnement des entreprises implique aussi de savoir expliquer l’évolution des garanties, pour mettre les clients en situation de piloter leurs risques avec les meilleurs éclairages possibles. Cette politique d’amélioration conjointe de la qualité de service et de la qualité de communication est évaluée à travers une série de KPI (Net Satisfaction Score, Net Promoter score, Customer Experience index, etc.) suivie mensuellement par le Conseil de la qualité de Service, organe transverse de pilotage de la qualité de service et de la satisfaction client.
La nomination courant 2021 d’un directeur des opérations Groupe dont la mission est de consolider le programme de qualité de service, d'excellence opérationnelle Coface et d’améliorer encore davantage l’expérience client, confirme cette priorité au sein du Groupe.
Afin de mesurer la satisfaction client, le Groupe a choisi le Net Promoter Score des clients comme indicateur clé. Également appelé le taux de recommandation net, le NPS donne la voix aux clients et leur demande d’évaluer, sur une échelle de 0 à 10, la probabilité qu’ils recommandent l’entreprise (« …Recommanderiez-vous Coface à un ami ou un partenaire commercial ?»). L’intérêt de cet indicateur est notamment d’intégrer un aspect d’attachement à l’entreprise et de projection dans le futur.
Le Net Promoter Score est mesuré tous les mois auprès des clients (hors courtiers) de l’activité principale du Groupe, l’assurance-crédit. Il est issu d’une enquête barométrique mensuelle à échantillon tournant. Tous les mois, environ 10% des clients sont interrogés, la rotation d’un mois sur l’autre permettant d’éviter de sur-solliciter les interlocuteurs. Cette méthodologie permet au Groupe d’observer un taux de réponses (nombre de questionnaires validés / nombre d’emails envoyés) moyen de 11,3% sur l’année 2023, ce qui est aligné avec les taux de réponses généralement observés dans ce type d’enquêtes. Chaque vague fait l’objet d’un échantillonnage équilibré dans ses différentes dimensions (pays des clients, segments, réseau de distribution), pour la bonne comparabilité des résultats. En revanche, le volume de réponses collectées ne permet pas de réaliser des analyses segmentées statistiquement fiables sur un pas mensuel. Les tendances éventuellement décelées font donc l’objet de compléments qualitatifs, par exemple par l’appel téléphonique des clients « détracteurs », que le Groupe a généralisé dans le cadre de sa démarche qualité.
Sur une échelle de réponse de 0 à 10, les répondants ayant choisi une note comprise entre 0 à 6 sont comptabilisés comme « détracteurs » et les répondants notant 9 ou 10 sont comptabilisés comme « promoteurs », les 7 et 8 étant neutralisés dans le décompte. Le NPS s’établit comme la différence entre le pourcentage de promoteurs et le pourcentage de détracteurs. Il oscille donc techniquement sur une échelle de -100 (situation où tous les répondants ont choisi une note inférieure ou égale à 6) à +100 (situation où tous les répondants ont choisi la note 9 ou la note 10).
Le NPS a connu une baisse au début de la pandémie. Mais la capacité d’adaptation du groupe a permis de retrouver un niveau satisfaisant et il s’est significativement amélioré dès avril 2021. Depuis 2022, le NPS moyen du Groupe est resté constamment à des niveaux historiquement hauts. Cette tendance est à mettre en regard des taux de couverture(1) relativement hauts par rapport à l'historique Coface, proposés par le Groupe sur cette période, eux-mêmes rendus possibles par les niveaux d’insolvabilités très limités dans l’économie, en dépit des tensions sur les prix et de l’instabilité associée au conflit en Ukraine. Il est à noter que cet accompagnement soutenu des clients au niveau de l’acceptation des risques a été reconnu dans le cadre des enquêtes barométriques, alors même que les pressions inflationnistes avaient mécaniquement accru les niveaux de couverture sollicités. Depuis mi-2023, la normalisation du niveau d’insolvabilités est en cours dans de nombreux marchés, ce qui permet d’envisager une inflexion des tendances sur les taux de couverture et le NPS dans les mois à venir.
6.3 Coface, employeur responsable
EMPLOYEUR RESPONSABLE |
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Grands thèmes liés au pilier : |
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Chiffres clés |
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Diversité, inclusion, égalité des chances (multi-culturalité, handicap, égalité homme/ femmes, orientation sexuelle) et engagement sociétal
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R.8 |
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Attirer, développer et fidéliser les talents ; engager les salariés (intégration et formation des salariés, mobilité internationale, engagement des collaborateurs, politique de rémunération, etc.)
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R.9 |
- ●renforcement de la compétition sur le marché des talents internationaux et des métiers d’expertise dans les services financiers,
- ●renouvellement progressif des attentes des candidats et des employés en termes d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, et au regard de la qualité de l’environnement au travail et de la culture d’entreprise,
- ●besoin croissant de se reconnaitre dans des équipes diverses, avec un management inclusif,
- ●confirmation du besoin de flexibilité dans l’organisation du temps et du lieu de travail,
- ●volatilité des talents très sensibles aux évolutions salariales et de carrière.
Ces enjeux ont animé le travail des équipes Ressources Humaines de Coface plus que jamais. Ils ont orienté l’évolution des compétences des équipes et dessiné les projets et initiatives de l’année.
L’enquête MyVoice, menée trois fois par an, permet de mesurer l’efficacité des initiatives et les résultats de ces tendances, et guide de manière très granulaire le travail des managers de toutes les fonctions et de tous les niveaux.
Le travail mené en matière d’engagement a été largement renforcé. Coface dispose de très nombreux indicateurs qui mesurent le progrès sur les différents axes prioritaires de la politique Ressources Humaines.
La gestion des carrières, de la mobilité internationale, l’identification des hauts potentiels capables de pourvoir les postes de management et de direction de demain, sont servis désormais par des processus et des politiques bien établis dans la gouvernance de Coface, et obtiennent des résultats en progression constante. La mobilité internationale concerne aujourd’hui une centaine d’employés.
la proportion des postes de senior management vacants pourvus par des talents internes dans l’année se stabilise à un niveau élevé au-delà de 60%.
le taux d’attrition des hauts potentiels, population plus exposée sur le marché, reste homogène avec le taux global d’attrition, et reste à un niveau raisonnable (autour de 8%). Dans le même temps, l’engagement de cette population identifiée à potentiel fort est élevée, au-dessus du benchmark interne et externe.
L’initiative de Diversité, Equité et Inclusion a été particulièrement dynamique, et contribue à faire de Coface une entreprise dont la perception par le marché des talents est celle d’une entreprise responsable en la matière.
Coface a notamment multiplié les formations et sensibilisations de l’ensemble du personnel aux comportements inclusifs, et le réseau de champions régionaux a assuré un travail de fond dans l’ensemble du périmètre de Coface.
Afin de rester compétitifs sur les sujets de rémunération, les équipes Ressources Humaines se sont également mobilisées pour construire un module global de gestion des rémunérations sur l’outil « My HR Place », dont la première pierre avait été posée en 2022. Ce nouvel outil permettra dès 2024 l’application des politiques salariales au plus près des équipes locales.
Enfin, le développement très rapide de la vente d’information a de nouveau mobilisé fortement les équipes de Ressources Humaines, avec le recrutement et l’intégration de plus de 100 nouveaux collaborateurs et la gestion de plus de 350 personnes dédiées à cette nouvelle activité.
6.3.1 Chiffres clés
Une structure des effectifs reflétant les orientations stratégiques
Les effectifs de Coface sont en augmentation par rapport à 2022. L'augmentation des effectifs la plus significative, comme l'année précédente, concerne le domaine de la vente et du marketing.
Cette augmentation traduit une des initiatives du plan stratégique Build to Lead, à savoir le développement de la vente d’information. Le nombre de salariés directement dédiés à la vente a augmenté de 22 % par rapport à l'année précédente, et permet d’accélérer le développement de cette ligne de produits.
Quelques chiffres d’effectifs
Le système de données Ressources Humaines du groupe « My HR Place » est désormais la source utilisée pour toutes les analyses et statistiques en matière d’emploi, qu’elles soient globales ou locales, qui sont demandées aux équipes Ressources Humaines, et notamment pour le présent document.
Les données issues du système permettent désormais d'étayer les études, les plans d'action et les décisions stratégiques basées sur des analyses fiables.
Une forte dimension internationale
Au 31 décembre 2023, Coface comptait 4 970 collaborateurs. Coface tire profit de la diversité de cultures, de méthodes de travail et de pratiques des pays dans lesquels le Groupe opère.
Dans ce rapport, sont présentés des chiffres illustrant la population et donnant une vision globale de l’entreprise. Compte tenu de son modèle organisationnel, les indicateurs sont présentés par région.
/Répartition des effectifs par région
Au 31 décembre 2023, le périmètre Groupe employait 4 970 collaborateurs répartis dans 58 pays, contre 4 721 au 31 décembre 2022. Le tableau ci-dessous présente la répartition géographique des effectifs du Groupe depuis le 31 décembre 2021 :
Coface connait ainsi une augmentation de 5,3% de son effectif en 2023. La région Europe de l’Ouest, la plus importante en termes d’effectif, regroupe les salariés du siège social du groupe et de l’entité commerciale française. Vient ensuite l’Eutrope Centrale où, en plus des activités commerciales, deux structures basées en Roumanie assurent la production de tâches opérationnelles pour d’autres entités du groupe. Il s’agit d'un centre de services partagés, d’une part, et du centre de développement informatique du groupe, d’autre part.
/Répartition des effectifs par activité
Le tableau ci-dessous présente la répartition des effectifs du Groupe par type d’activité depuis le 31 décembre 2021 :
Comme présenté ci-dessus, les activités Vente et Marketing connaissent une forte progression introduite notamment par les ambitions stratégiques du plan stratégique « Build to Lead » portant sur le développement de l’activité Vente d’Information et la création de valeur par la croissance.
L’évolution générale des effectifs atteint 5% reflétant la hausse de l’activité et la performance commerciale de Coface, malgré un environnement économique plus volatile et plus complexe.
Différents types de contrats de travail
|
2023 |
2022 |
2021 |
Variation 2023 vs 2022 |
---|---|---|---|---|
Europe du Nord |
99,3 % |
97,7 % |
98,1 % |
1,6 % |
Europe de l’Ouest |
98,6 % |
98,2 % |
98,2 % |
0,4 % |
Europe Centrale |
98,6 % |
95,7 % |
93,5 % |
2,9 % |
Méditerranée & Afrique |
99,5 % |
99,5 % |
98,6 % |
0,0 % |
Amérique du Nord |
100,0 % |
100,0 % |
100,0 % |
0,0 % |
Amérique Latine |
93,8 % |
94,7 % |
96,2 % |
-0,9 % |
Asie Pacifique |
97,9 % |
98,3 % |
97,3 % |
-0,4 % |
Tranches d’âge par pays
A mesure que les carrières s’allongent et convaincu de l’efficacité des échanges et collaborations intergénérationnels, la diversité des Ressources Humaines représente un levier pour la performance collective de Coface. La présentation des effectifs par tranche d’âge et par région permet de mettre en avant cet aspect.
En 2022 |
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Tranches d’âge |
Asie- Pacifique |
Europe centrale |
Amérique latine |
Méditerranée & Afrique |
Amérique du Nord |
Europe du Nord |
Europe de l’Ouest |
Total général |
< 30 ans |
22,72 % |
18,49 % |
26,11 % |
13,03 % |
14,29 % |
7,58 % |
12,8 % |
15,61 % |
30 à 40 ans |
40,13 % |
42,71 % |
36,95 % |
30,45 % |
19,64 % |
19,17 % |
30,3 % |
32,41 % |
40 à 50 ans |
24,63 % |
28,04 % |
25,88 % |
35,64 % |
24,11 % |
30,19 % |
27,0 % |
28,81 % |
> 50 ans |
12,53 % |
10,75 % |
11,06 % |
20,88 % |
41,96 % |
43,06 % |
29,8 % |
23,17 % |
Total général |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
En 2023 |
|
|
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|
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---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Tranches d’âge |
Asie- Pacifique |
Europe centrale |
Amérique latine |
Méditerranée & Afrique |
Amérique du Nord |
Europe du Nord |
Europe de l’Ouest |
Total général |
< 30 ans |
24,56 % |
18,41 % |
25,38 % |
13,22 % |
13,20 % |
9,95 % |
13,86 % |
16,24 % |
30 à 40 ans |
36,84 % |
39,47 % |
36,77 % |
28,59 % |
23,20 % |
18,28 % |
29,99 % |
30,93 % |
40 à 50 ans |
25,34 % |
30,41 % |
23,66 % |
33,79 % |
25,60 % |
29,84 % |
26,25 % |
28,61 % |
> 50 ans |
13,26 % |
11,71 % |
14,19 % |
24,41 % |
38,00 % |
41,94 % |
29,90 % |
24,23 % |
Total général |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
100,00 % |
Plusieurs pays, où la moyenne d’âge est supérieure à 45 ans, sont des implantations de très longue date pour Coface (Allemagne, Etats-Unis) avec un taux de démission historiquement faible. À l’inverse, les pays d’Asie-Pacifique et d’Amérique Latine recensent une population jeune, où presque ¼ des effectifs a moins de 30 ans.
6.4Coface, entreprise responsable
ENTREPRISE RESPONSABLE |
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Grands thèmes traités : |
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Intégration de la RSE (incluant l’environnement) au sein de la politique commerciale (partie 6.2) |
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Politique générale en matière environnementale |
R.10 |
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Bilan carbone, engagement, plan de réduction et trajectoire Net Zero |
R.10 |
||
Consommation d'énergie |
R.10 |
||
Politique voyage et voiture |
R.10 |
Les enjeux environnementaux prennent une place de plus en plus importante dans le débat public. L’accord de Paris, qui a pour but de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport au niveau préindustriel (et donc visant une neutralité carbone d’ici 2050 au plus tard), marque un tournant en reconnaissant un rôle significatif des entreprises dans la gouvernance climatique mondiale.
Ainsi, les entreprises font face à de nouvelles règlementations en la matière mais aussi à une pression importante notamment de la part des investisseurs et collaborateurs, pour adapter leur activité aux enjeux environnementaux actuels et réduire leur empreinte environnementale.
En cas de non-respect de la règlementation et de non-participation à cette mission internationale, les entreprises et donc Coface, s’exposent à de possibles controverses ou baisse d’attractivité de la part des parties prenantes internes comme externes.
6.4.1 Politique générale en matière environnementale
Une politique qui prend forme
Désireux de prendre part à cette mission et afin de s’adapter aux règlementations actuelles comme aux futures, Coface adapte tout d’abord son business model en prenant progressivement en compte les risques environnementaux/ climatiques des clients et débiteurs, les impacts environnementaux et sociaux des investissements et en affichant l’ambition de renforcer son soutien aux projets ESG avec son activité Single Risk (comme expliqué ci-dessus dans le paragraphe 6.2). Par ailleurs, le Groupe a également initié en 2021 une démarche de réduction de l’empreinte environnementale en commençant par la mesure de son empreinte carbone.
Un bilan carbone a été finalisé en 2022, sur la base de l’année 2019, ce qui a permis à Coface de définir un plan d’actions de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et de s’inscrire dans une trajectoire de réduction de ses émissions (démarche expliquée en section 6.4.2).
En parallèle, Coface a d’ores et déjà mis en place une politique voiture Groupe depuis 2020, applicable à l’ensemble des entités, avec pour objectifs principaux l’harmonisation et la cohérence des pratiques et la réduction de l’impact carbone de son parc automobile. Les véhicules proposés dans le catalogue de chaque pays doivent être adaptés à l’usage des conducteurs, privilégiant les modèles hybride et thermique-essence et limitant les modèles par véhicule et espère ainsi réduire de plus en plus l’impact environnemental de sa flotte sur les années futures. Les options additionnelles ayant un impact négatif sur la consommation des véhicules sont également interdites. Comme expliqué plus loin dans ce chapitre, il est prévu de revoir la politique voiture Groupe en 2024 afin de limiter la hausse du nombre de voitures dans la flotte et renforcer l’électrification de la flotte.
Une politique voyage des collaborateurs de Coface France a également été adaptée et mise en place pour le Groupe en 2018.
Par ailleurs, l’immeuble abritant le siège social à Bois-Colombes depuis 2013 a une capacité d’accueil d’environ de 1 200 collaborateurs (représentant environ 94% des surfaces de bureaux en France), est certifié NF MQE (haute qualité environnementale pour la construction) et BREEAM (BRE Environmental Assessment Method). Il intègre les meilleures pratiques actuelles en termes d’impact sur l’environnement immédiat, de matériaux et procédés de construction, de production de déchets.
6.5Animer la culture
Afin de s’assurer du succès des démarches présentées en référence aux trois premiers piliers de la stratégie RSE, Coface s’est fondé sur un socle appelé « Animer la culture », visant à structurer l’approche ESG du groupe et développer une solide culture responsable auprès de l’ensemble des parties prenantes de Coface grâce à un plan de communication.
Une gouvernance revue
En 2022, une gouvernance RSE a été mise en place, principalement basée sur un réseau de champions RSE dans les différentes régions du monde et un comité RSE incluant l’ensemble des membres du comité Exécutif et présidé par le directeur Général. À noter que la responsable RSE Groupe participe également aux comités Risques Groupe afin de s’assurer de la bonne prise en compte des enjeux ESG au sein de Coface. Le rôle des champions consiste à communiquer sur la stratégie RSE au sein de leur région mais aussi de récolter des idées ou questions de la part des collaborateurs. Les champions organisent aussi des initiatives de sensibilisation ou des ateliers de travail au sein des régions, epuetn collaboration avec le département communication et la direction régionale et aide au déploiement du plan de réduction des émissions dans les différentes régions.
Le comité RSE Groupe, quant à lui, a pour rôle de coordonner les initiatives du Groupe et des régions tout en pilotant les ambitions et les progrès environnementaux et sociaux de Coface à chaque niveau de l'organisation.
6.6Taxonomie européenne
En application du règlement UE 2020/852 du 18 juin 2020, dit « règlement Taxonomie », Coface doit publier, pour l’arrêté des comptes 2023, les informations prévues à l’article 8 de ce règlement, complété par le règlement délégué du 6 juillet 2021.
La Taxonomie européenne désigne la classification des activités économiques ayant un impact positif sur l'environnement.
L’objectif est d'orienter les investissements vers les activités considérées durables sur le plan environnemental afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Cette règlementation vise à identifier les activités économiques contribuant de manière substantielle à six objectifs environnementaux :
- 1 .Atténuation du changement climatique
- 2 .Adaptation au changement climatique
- 3 .Utilisation durable de la protection des ressources aquatiques et maritimes
- 4 .La transition vers une économie circulaire
- 5 .La prévention et le contrôle de la pollution
- 6 .La protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes
Au 1er janvier 2024 (sur la base de l’exercice 2023), l’obligation réglementaire de Coface concerne la publication des informations relatives aux activités éligibles et alignées avec la Taxonomie Européenne en vertu des deux premiers objectifs environnementaux en vigueur ; et également la publication des informations relatives aux activités éligibles en vertu des quatre autres objectifs environnementaux.
- ●être éligible à la Taxonomie Européenne ;
- ●contribuer substantiellement à un ou plusieurs des objectifs environnementaux ;
- ●ne causer de préjudice important à aucun des objectifs environnementaux (DNSH) ;
- ●être exercée dans le respect de certaines garanties minimales (droits humains et sociaux).
6.6.1 Indicateur d’investissement
Publiée en décembre 2021, le FAQ de la commission européenne note que les assureurs doivent publier les informations requises par le règlement de la Taxonomie sur la base des informations réelles publiées par les entreprises.
Au titre de l’exercice 2023, Coface publiera deux ratios réglementaires au titre du ratio Investissements, à savoir : un ratio pondéré sur la base du chiffre d’affaires (CA) et un ratio pondéré sur la base des dépenses d’investissement (CAPEX).
Les ratios d’investissement publiés ci-dessous sont réalisés sur la base des données réelles reportées par les entreprises. Ils correspondent aux montants des actifs alignés (en valeur de marché) à la Taxonomie Européenne pour les deux premiers objectifs climatiques (atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique), par rapport à la valeur de marché des actifs couverts.
Ratio d’investissement réglementaire reporté sur la base du chiffre d’affaires
Sur la base du chiffre d'affaires |
Valeur de marché (en €) |
---|---|
Valeur moyenne pondérée de tous les investissements qui sont destinés à financer ou sont associés à des activités économiques alignées sur la Taxonomie (dont Green Bonds) par rapport à la valeur totale des actifs couverts par l’ICP |
74 126 460 |
Valeur monétaire des actifs couverts par l’ICP. À l’exclusion des investissements dans des entités souveraines |
1 956 821 112 |
Ratio d'investissement réglementaire dont Green Bonds alignés à la Taxonomie (en % des actifs couverts) |
3,8 % |
L'exposition aux activités économiques alignées à la Taxonomie (dont Green Bonds alignés) du portefeuille d’investissement de Coface s’élève à 3,8% des actifs couverts, sur la base des données réelles pondérées par le chiffre d’affaires des entreprises.
Ventilation du numerateur |
Valeur de marché (en €) |
% des expositions alignées |
---|---|---|
Valeur des expositions, alignées sur la Taxonomie, sur des entreprises non financières soumises aux articles 19bis et 29bis de la directive 2013/34/UE |
20 140 110 |
27% |
Valeur des exposition Green Bonds dont les activités économiques sont alignées à la Taxonomie |
53 986 350 |
73% |
Total numérateur (=exposition aux activités économiques alignées à la Taxonomie - dont Green Bonds alignés) |
74 126 460 |
100 % |
Ventilation du dénominateur |
Valeur de marché (en €) |
% des ACTifs couverts |
---|---|---|
Pourcentage de dérivés par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
147 633 |
0% |
Part des expositions sur des entreprises financières et non financières non soumises aux articles 19bis et 29bis de la directive 2013/34/UE, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
1 290 613 890 |
66% |
Part des expositions sur des entreprises financières et non financières soumises aux articles 19bis et 29bis de la directive 2013/34/UE, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
123 754 628 |
6% |
Part des expositions sur d’autres contreparties et actifs, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
542 304 962 |
28% |
Total dénominateur (=actifs couverts) |
1 956 821 112 |
100% |
Indicateur d'éligibilité ou non à la Taxonomie |
Valeur de marché (en €) |
% des actifs couverts |
---|---|---|
Part des expositions sur des activités économiques non-éligibles à la Taxonomie, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
1 887 538 814 |
96% |
Part des expositions sur des activités économiques éligibles à la Taxonomie, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
69 282 298 |
4% |
Total dénominateur (=actifs couverts) |
1 956 821 112 |
100% |
Ventilation des activités économiques éligibles à la Taxonomie |
Valeur de marché (en €) |
% des expositions éligibles |
---|---|---|
Valeur de tous les investissements qui financent des activités économiques éligibles à la Taxonomie et alignées sur la Taxonomie |
20 140 110 |
29% |
Valeur de tous les investissements qui financent des activités économiques éligibles à la Taxonomie, mais non alignées sur la Taxonomie |
49 142 188 |
71% |
Total expositions éligibles à Taxonomie |
69 282 298 |
100% |
Ventilation du ratio d'investissement réglementaire par objectif environnemental sur la base du chiffre d'affaires (CA) |
Valeur de marché (en €) |
(en %) |
---|---|---|
(1) Atténuation du changement climatique |
15 606 664 |
77% |
(2) Adaptation au changement climatique |
1 576 198 |
8% |
(3) Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines |
ND |
ND |
(4) Transition vers une économie circulaire |
ND |
ND |
(5) Prévention et réduction de la pollution |
ND |
ND |
(6) Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes |
ND |
ND |
Ratio d'investissement réglementaire (hors Green Bonds alignés) |
20 140 110 |
100% |
Ratio d’investissement réglementaire reporté sur la base des dépenses d'investissement
Sur la base des dépenses d'investissement (CAPEX) |
Valeur de marché (en €) |
---|---|
Valeur moyenne pondérée de tous les investissements qui sont destinés à financer ou sont associés à des activités économiques alignées sur la Taxonomie, par rapport à la valeur totale des actifs couverts par l’ICP |
44 407 109 |
Valeur monétaire des actifs couverts par l’ICP. À l’exclusion des investissements dans des entités souveraines |
1 956 821 112 |
Ratio d'investissement réglementaire (en % des actifs couverts) |
2,3% |
L’exposition aux activités économiques alignées à la Taxonomie pour le portefeuille d’investissement de Coface s’élève à 2,3% des actifs couverts, sur la base des données réelles pondérées par les dépenses d’investissement des entreprises.
Ventilation du numérateur |
Valeur de marché en € |
% des expositions alignées |
---|---|---|
Valeur des expositions, alignées sur la Taxonomie, sur des entreprises non financières soumises aux articles 19bis et 29bis de la directive 2013/34/UE |
44 407 109 |
100% |
Total numérateur (=exposition aux activités économiques alignées à la Taxonomie) |
44 407 109 |
100% |
Ventilation du dénominateur |
Valeur de marché en € |
% des actifs couverts |
---|---|---|
Pourcentage de dérivés par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
147 633 |
0% |
Part des expositions sur des entreprises financières et non financières non soumises aux articles 19bis et 29bis de la directive 2013/34/UE, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
1 290 613 890 |
66% |
Part des expositions sur des entreprises financières et non financières soumises aux articles 19bis et 29bis de la directive 2013/34/UE, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
123 754 628 |
6% |
Part des expositions sur d’autres contreparties et actifs, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
542 304 962 |
28% |
Total dénominateur (=actifs couverts) |
1 956 821 112 |
100% |
Indicateur d'éligibilité ou non à la Taxonomie |
Valeur de marché en € |
% des actifs couverts |
---|---|---|
Part des expositions sur des activités économiques non-éligibles à la Taxonomie, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
1 849 381 303 |
95% |
Part des expositions sur des activités économiques éligibles à la Taxonomie, par rapport au total des actifs couverts par l’ICP |
107 439 809 |
5% |
Total dénominateur (=actifs couverts) |
1 956 821 112 |
100% |
Ventilation des activités économiques éligibles à la Taxonomie |
Valeur de marché (en €) |
% des expositions éligibles |
---|---|---|
Valeur de tous les investissements qui financent des activités économiques éligibles à la Taxonomie et alignées sur la Taxonomie |
44 407 109 |
41% |
Valeur de tous les investissements qui financent des activités économiques éligibles à la Taxonomie, mais non alignées sur la Taxonomie |
63 032 700 |
59% |
Total expositions éligibles à Taxonomie |
107 439 809 |
100% |
Ventilation du ratio d'investissement réglementaire par objectif environnemental sur la base des dépenses d'investissement (CAPEX) |
Valeur de marché (en €) |
(en %) |
---|---|---|
(1) Atténuation du changement climatique |
39 873 004 |
90% |
(2) Adaptation au changement climatique |
4 386 869 |
10% |
(3) Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines |
ND |
ND |
(4) Transition vers une économie circulaire |
ND |
ND |
(5) Prévention et réduction de la pollution |
ND |
ND |
(6) Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes |
ND |
ND |
Ratio d'investissement réglementaire |
44 407 109 |
100% |
Part des investissements dans des activités éligibles à la taxonomie en vertu des quatre autres objectifs environnementaux
Compte tenu de l’absence de données réelles reportées par les entreprises, Coface n'est pas en mesure de déterminer des investissements dans des activités éligibles à la taxonomie en vertu des quatre autres objectifs environnementaux. Coface publiera ces informations lorsque les données réelles reportées par les entreprises seront disponibles.
Part des investissements dans des activités éligibles à la taxonomie en vertu des quatre autres objectifs environnementaux sur la base du chiffre d'affaires (CA) |
Valeur de marché (en €) |
(en %) |
---|---|---|
(3) Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines |
ND |
ND |
(4) Transition vers une économie circulaire |
ND |
ND |
(5) Prévention et réduction de la pollution |
ND |
ND |
(6) Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes |
ND |
ND |
ND : Non déterminé par notre fournisseur de données |
ND |
ND |
Part des investissements dans des activités éligibles à la taxonomie en vertu des quatre autres objectifs environnementaux sur la base des dépenses d'investissement (CAPEX) |
Valeur de marché (en €) |
(en %) |
---|---|---|
(3) Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines |
ND |
ND |
(4) Transition vers une économie circulaire |
ND |
ND |
(5) Prévention et réduction de la pollution |
ND |
ND |
(6) Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes |
ND |
ND |
ND : Non déterminé par notre fournisseur de données |
ND |
ND |
Méthodologie
- ●Les actifs couverts (dénominateur du ratio) correspondent au total des actifs investis avec prise en compte de l’exposition de trésorerie et équivalents de trésorerie, à l’exclusion des expositions aux gouvernements centraux, aux banques centrales et aux émetteurs supranationaux.
- ●Les produits dérivés et les investissements dans les entreprises non soumises à la NFRD et les entreprises hors UE sont exclus du numérateur des indicateurs clés mais bien inclus dans le dénominateur.
- ●L’exposition aux actifs éligibles à la taxonomie européenne concerne les obligations d’entreprises privées, les actions cotées ainsi que la trésorerie et équivalents de trésorerie.
L’ensemble des données Taxonomie ont été transmises et contrôlées par notre gestionnaire d’actifs Amundi. La méthodologie Taxonomie Amundi a fait l’objet d’un audit Coface en 2022.
La ventilation des objectifs environnementaux atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique ne peuvent pas être additionnés pour calculer le chiffre d'affaires total aligné et les dépenses d’investissements totales alignées. En effet, les entreprises reportent parfois uniquement sur le total, et non le détail par objectif environnemental. Par ailleurs, le chiffre d’affaires, comme les dépenses d’investissement, peuvent être considérés à la fois alignés avec l’objectif atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique. Par conséquent, l’addition des deux facteurs entraînerait un double comptage.
Énergie nucléaire et gaz fossile
Selon la FAQ de la Commission européenne, les entreprises financières doivent communiquer des informations concernant les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile en renseignant les templates 1, 2, 3, 4 et 5 de l’Acte Délégué complémentaire sur le gaz et le nucléaire.
Template 1 : Activités liées à l'énergie nucléaire et au gaz fossile
Compte tenu des données réelles parcellaires (reportées par les entreprises), Coface a renseigné le template 1 en adoptant une approche conservatrice et prudente. Coface publiera ces informations lorsque les données réelles reportées par les entreprises seront disponibles et complètes.
Ligne |
Activités liées à l'énergie nucléaire |
|
---|---|---|
1 |
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et au déploiement d'installations innovantes de production d'électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. |
Oui |
2 |
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d'exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d'électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d'hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. |
Oui |
3 |
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d'exploitation sûre d'installations nucléaires existantes de production d'électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d'hydrogène, à partir de l'énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté. |
Oui |
|
Activités liées au gaz fossile |
|
4 |
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d'exploitation d'installations de production d'électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. |
Oui |
5 |
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d'exploitation d'installations de production combinée de chaleur/froid et d'électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. |
Oui |
6 |
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d'exploitation d'installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux. |
Oui |
Template 2 : Activités économiques alignées sur la taxonomie (dénominateur) sur la base du chiffre d’affaires
Compte tenu des données réelles parcellaires (reportées par les entreprises), Coface n’est pas en mesure de communiquer la ventilation des activités économiques alignées sur la Taxonomie visées aux lignes 1 à 6. Coface publiera ces informations lorsque les données réelles reportées par les entreprises seront disponibles et complètes.
Ligne |
Activités économiques |
Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) |
|||||
CCM + CCA |
Atténuation du changement climatique (CCM) |
Adaptation au changement climatique (CCA) |
|||||
Montant |
% |
Montant |
% |
Montant |
% |
||
1 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable |
74 126 460 |
3,8% |
74 126 460 |
3,8% |
0 |
0% |
8 |
Total ICP applicable |
1 956 821 112 |
100% |
1 956 821 112 |
100% |
1 956 821 112 |
100% |
Template 2 : Activités économiques alignées sur la taxonomie (dénominateur) sur la base des dépenses d’investissement
Ligne |
Activités économiques |
Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) |
|||||
CCM + CCA |
Atténuation du changement climatique (CCM) |
Adaptation au changement climatique (CCA) |
|||||
Montant |
% |
Montant |
% |
Montant |
% |
||
1 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicabl |
|
|
|
|
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable |
44 407 109 |
2,.3% |
44 407 109 |
2.,3% |
0 |
0% |
8 |
Total ICP applicable |
1 956 821 112 |
100% |
1 956 821 112 |
100% |
1 956 821 112 |
100% |
Template 3 : Activités économiques alignées sur la taxonomie (numérateur) sur la base du chiffre d’affaires
Compte tenu des données réelles parcellaires (reportées par les entreprises), Coface n’est pas en mesure de communiquer la ventilation des activités économiques alignées sur la Taxonomie visées aux lignes 1 à 6. Coface publiera ces informations lorsque les données réelles reportées par les entreprises seront disponibles et complètes.
Ligne |
Activités économiques |
Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) |
|||||
CCM + CCA |
Atténuation du changement climatique (CCM) |
Adaptation au changement climatique (CCA) |
|||||
Montant |
% |
Montant |
% |
Montant |
% |
||
1 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicabl |
|
|
|
|
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au numérateur de l’ICP applicable |
74 126 460 |
100% |
74 126 460 |
100% |
0 |
0% |
8 |
Montant total et proportion totale des activités économiques alignées sur la taxonomie au numérateur de l’ICP applicable |
74 126 460 |
100% |
74 126 460 |
100% |
74 126 460 |
100% |
Template 3 : Activités économiques alignées sur la taxonomie (numérateur) sur la base des dépenses d’investissement
Ligne |
Activités économiques |
Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) |
|||||
CCM + CCA |
Atténuation du changement climatique (CCM) |
Adaptation au changement climatique (CCA) |
|||||
Montant |
% |
Montant |
% |
Montant |
% |
||
1 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au numérateur de l’ICP applicable |
44 407 109 |
100% |
44 407 109 |
100% |
0 |
0% |
8 |
Montant total et proportion totale des activités économiques alignées sur la taxonomie au numérateur de l’ICP applicable |
44 407 109 |
100% |
44 407 109 |
100% |
44 407 109 |
100% |
Template 4 : Activités économiques éligibles à la taxonomie mais non alignées
sur la base du chiffre d’affaires
Ligne |
Activités économiques |
Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) |
|||||
CCM + CCA |
Atténuation du changement climatique (CCM) |
Adaptation au changement climatique (CCA) |
|||||
Montant |
% |
Montant |
% |
Montant |
% |
||
1 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
8 |
Montant total et proportion totale des activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
Template 4 : Activités économiques éligibles à la taxonomie mais non alignées sur la base des dépenses d’investissement
Ligne |
Activités économiques |
Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) |
|||||
CCM + CCA |
Atténuation du changement climatique (CCM) |
Adaptation au changement climatique (CCA) |
|||||
Montant |
% |
Montant |
% |
Montant |
% |
||
1 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
|
|
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
8 |
Montant total et proportion totale des activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
ND |
Template 5 : Activités économiques non éligibles à la taxonomie sur la base du chiffre d’affaires
Ligne |
Activités économiques |
Montant |
% |
---|---|---|---|
1 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 1 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 2 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 3 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 4 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 5 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 6 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques non éligibles à la taxonomie et non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
8 |
Montant total et proportion totale des activités économiques non éligibles à la taxonomie au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
Template 5 : Activités économiques non éligibles à la taxonomie sur la base sur la base des dépenses d’investissement
Ligne |
Activités économiques |
Montant |
% |
---|---|---|---|
1 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 1 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
2 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 2 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
3 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 3 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
4 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 4 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
5 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 5 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
6 |
Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 6 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable |
|
|
7 |
Montant et proportion des autres activités économiques non éligibles à la taxonomie et non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
8 |
Montant total et proportion totale des activités économiques non éligibles à la taxonomie au dénominateur de l’ICP applicable |
ND |
ND |
Compte tenu des données réelles parcellaires (reportées par les entreprises), Coface n’est pas en mesure de renseigner les templates 4 et 5 pour l’exercice 2023. Le groupe s’attache à suivre l’évolution des publications des entreprises concernées afin de renseigner ces templates pour le prochain exercice.
6.7 Référentiels et méthodologie
6.7.1 Méthodologie d’identification des risques extra-financiers
1/ La première étape a consisté en l’identification d’un spectre d’enjeux extra-financiers assez large pouvant affecter le Groupe, ou pouvant affecter la société au sens large aux travers des activités du Groupe. La construction de ce premier inventaire des risques s’est faite sur la base d’une réflexion interne – analyse des enjeux RSE et des données RSE collectées au cours des exercices précédents, concertations internes notamment avec la direction des risques – ainsi que sur la base d’un benchmark externe, analysant notamment les communications extra-financières d’autres acteurs du secteur de la finance ainsi que les bonnes pratiques en matière de gestion des risques extra-financiers. Des discussions avec des investisseurs, agences de notations, clients et collaborateurs ont également permis d’enrichir la liste de ces enjeux.
Cette étape a résulté en l’identification d’un peu plus d’une vingtaine de risques répartis sur quatre axes :
- ●risques environnementaux (entreprise responsable),
- ●risques sociaux (employeur responsable),
- ●risques liés au cœur de notre activité (assureur responsable), et
- ●risques de gouvernance.
L’identification des risques est un processus permanent qui implique les responsables métiers avec l’aide des responsables risques. Cette identification repose :
- ●d’une part sur l’expérience et la connaissance des métiers des processus dont ils ont la responsabilité ainsi que de l’analyse des évènements pouvant affecter négativement ou positivement ces activités ;
- ●d’autre part cette première approche est complétée par l’analyse des défaillances et incidents survenus en cours d’année notamment en identifiant les causes profondes de ces évènements.
- ●Enfin les risques peuvent être également détectés lors de l’analyse de nouveaux projets, produits ou nouvelle règlementation.
2/ Les risques sont également évalués de façon permanente à savoir à minima une fois par an avec le responsable métier au cours de réunions dédiées à l’identification et l’évaluation des risques et chaque fois qu’un évènement significatif de risque se produit nécessitant une mise à jour de l’évaluation (incident majeur, ou défaillance significative relevée lors de contrôles en interne ou audit externes).
Chaque risque a été évalué selon une approche cohérente avec celle mise en œuvre par la Direction des Risques du Groupe pour l’ensemble de la cartographie des risques. L’exhaustivité des risques ESG ont été comparés à ceux présents dans l’outil de gestion des risques de l’entreprise (risques opérationnels ou stratégiques) afin que les risques ayant une facette ESG soient identifiés et que les résultats des évaluations obtenus pour ces risques, lors des campagnes d’analyse de risques annuelles, soient transposés. Les autres risques non évalués par ailleurs ont été quantifiés et priorisés en utilisant une méthode calquée sur celle présente dans l’outil de gestion des risques. Chacun des risques extra-financiers a fait l’objet d’une analyse approfondie, sur la base de deux critères :
- ●le niveau de risque intrinsèque qui est qualifié de risque inhérent : l'évaluation se fait en croisant l'impact (scénario le plus défavorable de l'impact financier, de l'impact client et de l'impact réglementaire et juridique) et l'évaluation de la fréquence de réalisation du risque. Une matrice des risques inhérents définit le niveau des risques inhérents évalués selon une échelle de 4 niveaux : élevé, important, modéré et faible.
- ●le niveau de contrôle de ce risque en fonction de l'efficacité des contrôles de niveau 1 et 2, des résultats d’audits internes et externes, de la documentation, de la gouvernance et du suivi des indicateurs clés de performance, ainsi que de l'informatique et du personnel.
3/ Sur la base des évaluations, le Groupe a priorisé dix risques non financiers, qui ont été approuvés par les départements compétents. Une première priorisation est effectuée pour définir le niveau de risque résiduel résultant du croisement du risque inhérent avec l'atténuation du risque selon une matrice de risque qui renvoie une échelle de 4 niveaux d'appréciation : Élevé, Important, Modéré et Faible. Une seconde priorisation est également effectuée au sein de la même échelle de risque résiduel en tenant compte de l'impact inhérent le plus important, puis du niveau d'atténuation, en conséquence le risque inhérent le plus élevé restera plus risqué.
L’ensemble des risques extra-financiers retenus ont été ensuite intégrés à la cartographie globale des risques du Groupe.
Tout comme le reste des risques suivis par le Groupe, les risques extra-financiers sélectionnés ont vocation à être réévalués tous les ans, en amont de l’exercice de rédaction du document d’enregistrement universel. Les politiques mises en place par le Groupe pour s’en prémunir, ainsi que les détails des actions et résultats, sont présentés tout au long de ce document.
Trois indicateurs ESG, représentant chacun une grande catégorie de risques extra-financiers (environnemental, social et de gouvernance) ont ensuite été choisis pour être présentés au Comité des risques et faire partie intégrante du « Risk appetite » de Coface :
6.8Rapport de l’un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur la vérification de la déclaration consolidée de performance extra-financière
En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société (ci-après « entité »), désigné organisme tiers indépendant (« tierce partie »), accrédité par le COFRAC (Accréditation Cofrac Validation/Vérification sous le numéro n°3-1886, portée disponible sur www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra‑financière, préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2023 (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration »), présentées dans le rapport de gestion groupe en application des dispositions légales et réglementaires des articles L. 225‑102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du code de commerce.
Conclusion
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la Déclaration est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
CAPITAL ET ACTIONNARIAT
7.1 Renseignements de caractère général concernant le capital de COFACE SA
7.1.1 Capital social souscrit et capital social autorisé mais non émis
À la date du présent Document d’enregistrement universel, le capital social de la Société s’élève à 300 359 584 euros. Il est divisé en 150 179 792 actions de 2 (deux) euros de valeur nominale, entièrement souscrites et libérées, toutes de même catégorie.
Conformément à l’article L.225-37-4, alinéa 3 du Code de commerce, sont présentées dans le tableau récapitulatif ci-après les délégations en cours de validité au 31 décembre 2023. Elles ont été accordées par l’assemblée générale des actionnaires au conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital par application des articles L.225-129-1 et L.225-129-2 du Code de commerce.
Le tableau ci-dessous résume les résolutions votées lors des assemblées générales mixtes de la Société du 17 mai 2022 et du 16 mai 2023 dans le domaine des augmentations de capital.
Résolution |
Objet de la résolution |
|
Montant nominal maximal |
Durée de l’autorisation |
Utilisation au 31/12/23 |
---|---|---|---|---|---|
Assemblée générale mixte de la Société du 17 mai 2022 |
|||||
17e |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par incorporation de réserves, bénéfices ou primes ou toute autre somme dont la capitalisation serait admise (1) |
|
75 millions d'euros |
26 mois |
Non |
18° |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre (1) (3) |
|
S’agissant des augmentations de capital : 115 millions d'euros € (1) S’agissant des émissions de titres de créance : 500 millions d'euros € (3) |
26 mois |
Non |
19° |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, dans le cadre d’offres au public autres que celles visées au 1 de l’article L.411-2 du Code monétaire et financier (1) (2) (3) |
|
29 millions d’euros s’agissant des augmentations de capital (1) (2) 500 millions d’euros s’agissant des titres de créance (3) |
26 mois |
Non |
20° |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, dans le cadre d’offres au public visées au 1 de l’article L.411-2 du Code monétaire et financier (1) (2) (3) |
|
29 millions d’euros s’agissant des augmentations de capital (1) (2) 500 millions d’euros s’agissant des titres de créance (3) |
26 mois |
Non |
21° |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, en rémunération d’apports en nature (1) (2) (3) |
|
29 millions d’euros s’agissant des augmentations de capital (1) (2) 500 millions d’euros s’agissant des titres de créance (3) |
26 mois |
Non |
Assemblée générale mixte de la Société du 16 mai 2023 |
|||||
13° |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription par émission d’actions de la Société réservée aux adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise (1) |
|
3 millions deux cent mille euros (1) |
26 mois |
Non |
14° |
Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission d’actions avec suppression du droit préférentiel de souscription en faveur d’une catégorie de bénéficiaires déterminée (1) |
|
3 millions deux cent mille euros (1) |
18 mois |
Non |
|
7.2 Répartition du capital et des droits de vote
7.2.1 Répartition du capital
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution du capital et des droits de vote de la Société depuis trois ans :
|
31/12/23 |
31/12/22 |
31/12/21 |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Actions |
% |
Droits de vote |
% |
Actions |
Droits de vote |
Actions |
Droits de vote |
|
Natixis (1) |
0 |
0 % |
0 |
0 % |
0 |
0 |
15 078 051 |
15 078 051 |
Arch Capital Group |
44 849 425 |
29,86 % |
44 849 425 |
30,10 % |
44 849 425 |
44 849 425 |
44 849 425 |
44 849 425 |
Employés |
1 265 554 |
0,84 % |
1 265 554 |
0,85 % |
1 223 920 |
1 223 920 |
857 423 |
857 423 |
Public |
102 891 911 |
68,51 % |
102 891 911 |
69,05 % |
102 990 329 |
102 990 329 |
88 247 383 |
88 247 383 |
Auto-détention (2) |
1 172 902 |
0,78 % |
0 |
0 % |
1 116 118 |
0 |
1 147 510 |
0 |
Autres |
- |
- |
|
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
150 179 792 |
100 % |
149 006 890 |
100 % |
150 179 792 |
149 063 674 |
150 179 792 |
149 032 282 |
|
7.3 Informations boursières
7.3.1 Le titre COFACE
Profil boursier |
|
---|---|
Place de cotation |
Euronext Paris (compartiment A), éligible au SRD |
Introduction en bourse |
27 juin 2014 à 10,40 € par action |
Présence dans les indices boursiers |
SBF 120, CAC All Shares, CAC All-Tradable, CAC Financials, CAC Mid & Small, CAC MID 60, Next 150 |
Codes |
ISIN : FR0010667147 ; Mnémonique : COFA ; Reuters : COFA.PA ; Bloomberg : COFA:FP |
Capital (valeur nominale de l'action égale à 2€) |
300 359 584 € |
Nombre d’actions en circulation au 31 décembre 2023 |
150 179 792 |
Nombre de droits de vote exerçables au 31 décembre 2023 |
149 006 890 |
Capitalisation boursière au 31 décembre 2023 |
1 778 128 737 € |
Cours le plus haut / le plus bas |
14,36 € (le 06/03/23) / 10,90 € (le 15/11/23) |
7.4 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique
En application de l’article L.22-10-11 du Code de commerce, nous vous précisons les points suivants susceptibles d’avoir une incidence en matière d’offre publique :
- ●la structure du capital ainsi que les participations directes ou indirectes connues de la Société et toutes informations en la matière sont décrites au paragraphe 7.1 ;
- ●il n’existe pas de restriction statutaire à l’exercice des droits de vote, à l’exception de la privation de droits de vote concernant les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée, susceptible d’être demandée par un ou plusieurs actionnaires détenant une participation au moins égale à 2 % du capital ou des droits de vote en cas de défaut de déclaration de franchissement du seuil statutaire ;
- ●à la connaissance de la Société, il n’existe pas de pactes et autres engagements signés entre actionnaires ;
- ●il n’existe pas de titre comportant des droits de contrôle spéciaux ;
- ●les droits de vote attachés aux actions de la Société détenues par le personnel au travers du fonds commun de placement d’entreprise Coface Actionnariat sont exercés par un mandataire désigné par le conseil de surveillance du fonds à l’effet de le représenter à l’assemblée générale ;
- ●les règles de nomination et de révocation des membres du conseil d’administration sont les règles légales et statutaires décrites au paragraphe 9.1.5 ;
- ●la modification des statuts de la Société se fait conformément aux dispositions légales et réglementaires ;
- ●il n’existe aucun accord significatif conclu par la Société qui soit modifié ou prenne fin en cas de changement de contrôle de la Société.
7.5Contrats importants
Aucun contrat (autres que les contrats conclus dans le cadre normal des affaires) souscrit par une entité quelconque du Groupe et contenant une obligation ou un engagement important pour l’ensemble du Groupe n’a été conclu.
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE
Le conseil d’administration a renouvelé le mandat de Xavier Durand comme directeur général pour une durée de quatre ans. Ce mandat se terminera lors de l’assemblée générale appelée à statuer en 2028 sur les comptes clos le 31 décembre 2027.
8.1Projet de rapport du conseil d’administration sur les projets de résolutions soumis à l’assemblée générale mixte
Le présent rapport a pour objet de présenter les projets de résolutions à soumettre par votre conseil d’administration à l'assemblée générale mixte du 16 mai 2024.
Il est précisé que l’exposition de la situation financière, de l’activité et des résultats de Coface au cours de l’exercice écoulé, ainsi que les diverses informations prescrites par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur figurent dans le présent Document d’enregistrement universel 2023 auquel vous êtes invités à vous reporter (accessible sur le site internet de Coface : www.coface.com).
- ●les douze premières résolutions (de la 1ère à la 12ème résolution) relèvent de la compétence de l’assemblée générale ordinaire ;
- ●les neuf résolutions suivantes (de la 13ème à la 21ème résolution) relèvent de la compétence de l’assemblée générale extraordinaire.
8.1.1Résolutions à titre ordinaire
Approbation des comptes de l’exercice 2023
Dans les deux premières résolutions, il est proposé à l’assemblée générale ordinaire d’approuver les comptes sociaux (1ère résolution), puis les comptes consolidés (2ème résolution) de COFACE SA pour l’exercice 2023.
Les commentaires sur les comptes sociaux et consolidés de COFACE SA figurent de manière détaillée dans le Document d’enregistrement universel 2023 de COFACE SA.
Affectation du résultat – Mise en paiement du dividende
La troisième résolution a pour objet l’affectation du résultat social de COFACE SA et la mise en paiement du dividende.
Les comptes sociaux de COFACE SA font ressortir au 31 décembre 2023 un bénéfice net de 208 001 241 euros. Compte tenu d’un report à nouveau d’un montant de 99 527 048 euros au 31 décembre 2023, et du fait que la réserve légale est dotée au-delà des exigences légales, le bénéfice distribuable s’élève à 307 528 288 euros.
Il vous est proposé de distribuer un montant de 193 708 957 euros, soit un dividende de 1,30 euro par action, qui correspond à un taux de distribution de 81% du résultat net consolidé, en ligne avec notre politique de gestion du capital.
Pour les bénéficiaires personnes physiques résidentes fiscales en France, ce dividende sera soumis de plein droit au prélèvement forfaitaire unique prévu à l’article 200 A du Code général des impôts, sauf option globale pour le barème progressif. En cas d’option pour le barème progressif, cette option ouvrira droit à l’abattement proportionnel de 40 % prévu au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts. L’établissement payeur procédera au prélèvement forfaitaire non libératoire prévu à l’article 117 quater du Code général des impôts, excepté pour les bénéficiaires personnes physiques résidentes fiscales en France ayant formulé une demande de dispense dans les conditions de l’article 242 quater du Code général des impôts.
L’ensemble des actionnaires – et tout particulièrement les personnes domiciliées ou établies hors de France pour ce qui concerne la réglementation applicable dans l’État de résidence ou d’établissement – sont invités à se rapprocher de leur conseil habituel pour qu’il détermine par une analyse circonstanciée les conséquences fiscales devant être tirées en considération des sommes perçues au titre de la présente distribution.
Conformément aux dispositions légales, nous vous précisons que les dividendes distribués au titre des trois précédents exercices ont été les suivants :
Exercice |
Nombre d’actions rémunérées* |
Montant total (en €) |
Dividende distribué éligible pour sa totalité à l’abattement de 40 % (en €) |
---|---|---|---|
2020 |
149 047 713 |
81 976 242 |
81 976 242 |
2021 |
149 352 439 |
224 028 659 |
224 028 659 |
2022 |
149 311 069 |
226 952 825 |
226 952 825 |
* Le nombre d’actions rémunérées exclut les actions auto-détenues. |
Le détachement du dividende interviendra le 22 mai 2024. La mise en paiement interviendra à compter du 24 mai 2024.
Autorisation au conseil d’administration en vue d’opérer sur les actions de la Société
Par la quatrième résolution, le conseil d’administration propose à votre assemblée générale de l’autoriser à acheter ou à faire acheter un nombre d’actions de la Société ne pouvant excéder (i) 10% du nombre total des actions composant le capital social, à quelque moment que ce soit ou (ii) 5% du nombre total des actions composant le capital social s’il s’agit d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport, étant précisé que les acquisitions réalisées par la Société ne pourront en aucun cas conduire la Société à détenir à quelque moment que ce soit plus de 10% des actions composant son capital social.
Les achats d’actions pourraient être effectués afin de : a) favoriser la liquidité et animer le marché des titres de la Société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la pratique de marché admise par l’Autorité des marchés financiers, b) allouer des actions aux mandataires sociaux et aux membres du personnel de la Société et des autres entités du Groupe, c) remettre des actions de la Société lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit, directement ou indirectement, par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation en vigueur, ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le conseil d’administration ou la personne agissant sur délégation du conseil d’administration appréciera, d) conserver les actions de la Société et les remettre ultérieurement à titre de paiement ou d’échange dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, e) annuler tout ou partie des titres ainsi achetés (dans le cadre notamment de la treizième résolution de la présente assemblée générale autorisant le conseil d’administration à réduire en conséquence le capital social) ou f) mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’Autorité des marchés financiers et, plus généralement, réaliser toute opération conforme à la réglementation en vigueur.
Le prix unitaire maximal d’achat ne pourrait pas être supérieur, hors frais, à 16 euros par action. Le conseil d’administration pourrait toutefois, en cas d’opérations sur le capital de la Société, notamment de modification de la valeur nominale de l’action, d’augmentation de capital par incorporation de réserves suivie de la création et de l’attribution gratuite d’actions, de division ou de regroupement de titres, ajuster le prix maximal d’achat susvisé afin de tenir compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action de la Société.
L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être effectués et payés par tous moyens autorisés par la réglementation en vigueur, sur un marché réglementé, sur un système multilatéral de négociation, auprès d’un internalisateur systématique ou de gré à gré, notamment par voie d’acquisition ou de cession de blocs, par le recours à des options ou autres instruments financiers dérivés, ou à des bons ou, plus généralement, à des valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, aux époques que le conseil d’administration apprécierait.
Il est précisé que le conseil d’administration ne pourra, sauf autorisation préalable de votre assemblée générale, faire usage de la présente autorisation à compter du dépôt par un tiers d’un projet d’offre publique visant les titres de la Société et ce, jusqu’à la fin de la période d’offre.
Dans le respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur, le conseil d’administration, si votre assemblée générale l’y autorise, aura tous pouvoirs, avec faculté de subdélégation, afin de procéder aux allocations et, le cas échéant, aux réallocations permises des actions rachetées en vue de l’un des objectifs du programme à un ou plusieurs de ses autres objectifs, ou bien à leur cession, sur le marché ou hors marché.
Le conseil d’administration propose que cette autorisation, qui annulerait et remplacerait celle consentie par la quatrième (4ème) résolution de l’assemblée générale du 16 mai 2023, soit consentie pour une durée de dix-huit (18) mois à compter de votre assemblée générale.
Il est enfin précisé qu’Arch Capital Group n’a pas pris part au vote relatif à ce projet de résolution lors du conseil d’administration du 27 février 2024.
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés visés par les articles L225-38 et suivants du code de commerce
Le rapport spécial des Commissaires aux comptes de la Société sur les conventions réglementées, visées aux articles L.225-38 et suivants du Code de commerce, ne fait état d’aucune convention nouvelle, soumise aux dispositions de l’article L.225-38, qui aurait été conclue au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023. Il vous est demandé, au titre de la cinquième résolution, d’en prendre acte et d’approuver le rapport spécial des commissaires aux comptes.
Approbation de la rémunération des mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023
En application des dispositions de l’article L.22-10-34 du Code de commerce, votre assemblée est appelée à se prononcer sur les rémunérations suivantes au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 :
- ●dans la sixième résolution, sur les informations mentionnées au I de l’article L.22-10-9 du Code de commerce relatives à la rémunération des mandataires sociaux non dirigeants, en application de l’article L.22-10-34 I du Code de commerce ;
- ●dans la septième résolution, sur les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, ou attribués au titre du même exercice à M. Bernardo Sanchez Incera, Président du conseil d’administration, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce ;
- ●dans la huitième résolution, sur les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, ou attribués au titre du même exercice à M. Xavier Durand, Directeur général, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce.
L’ensemble de ces éléments est détaillé dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise de COFACE SA joint au rapport de gestion et repris au chapitre 8 du document d’enregistrement universel 2023 de la Société.
Approbation de la politique de rémunération des mandataires sociaux au titre de l’exercice 2024
Il vous est demandé dans les neuvième, dixième et onzième résolutions, d’approuver en application de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération applicable aux membres du conseil d’administration (neuvième résolution), au Président du conseil d’administration (dixième résolution) et au Directeur général (onzième résolution) au titre de l’exercice 2024.
Le détail de ces politiques est décrit dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise de COFACE SA joint au rapport de gestion et repris au chapitre 8 du Document d’enregistrement universel 2023 de la Société. Il est précisé que dans le cadre du renouvellement du mandat du Directeur Général pour une durée de quatre ans décidé par le conseil d’administration du 27 février dernier, il est proposé à l’assemblée de modifier le montant et la structure de la rémunération du Directeur Général.
Nomination d’un auditeur des informations en matière de durabilité
L’ordonnance n°2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales, transpose en droit français les dispositions de la directive (UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 modifiant le règlement (UE) n° 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive, connue sous le nom de « CSRD »).
En application de ces dispositions qui introduisent des obligations nouvelles en matière de publication de données extra financières dans le cadre d’un rapport de durabilité qui sera publié en 2025 sur les données de l’exercice 2024, il est nécessaire de nommer un auditeur chargé de la certification des données publiées dans ce rapport.
Il est précisé qu’en application des dispositions de l’article 38 de l’ordonnance du 6 décembre 2023 visé ci-dessus, « par dérogation aux dispositions prévues au premier alinéa de l'article L. 821-44 et au premier alinéa de l'article L. 822-20, pour la première nomination pour l'exercice de la mission de certification des informations en matière de durabilité intervenant après l'entrée en vigueur de la présente ordonnance, les personnes et entités peuvent également nommer le commissaire aux comptes ou l'organisme tiers indépendant :
- 1 .Soit pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes ;
- 2 .Soit pour un mandat de trois exercices, dans cette hypothèse, à l'expiration du premier mandat, l'entité peut nommer le commissaire aux comptes ou l'organisme tiers indépendant soit pour un mandat de six ans, soit pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes. »
Il vous est proposé de nommer la société Deloitte & Associés SAS comme auditeur chargé de la certification des informations en matière de durabilité. Compte tenu de la complexité du projet, ce choix est dicté par la bonne connaissance acquise par Deloitte de l’activité de Coface, de l’ensemble de ses initiatives et de sa stratégie en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise, dans la mesure où Deloitte agit comme organisme tiers indépendant pour la certification des données diffusées dans la déclaration de performance extra financière.
8.2 Résolutions soumises au vote de l’assemblée générale mixte du 16 mai 2024
8.2.1 Projet d’ordre du jour
Pour le détail de ce projet, nous vous invitons à vous référer au paragraphe 8.1 « Projet de rapport du conseil d’administration sur les projets de résolutions soumis à l’assemblée générale mixte » du présent Document d’enregistrement universel.
De la compétence de l’assemblée générale statuant à titre ordinaire
- ●Rapports du conseil d’administration et des commissaires aux comptes sur les opérations de la Société durant l’exercice clos le 31 décembre 2023.
- ●Approbation des comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
- ●Approbation des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
- ●Affectation du résultat et mise en paiement du dividende.
- ●Autorisation au conseil d’administration en vue d’opérer sur les actions de la Société.
- ●Approbation du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés visés par les articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce.
- ●Approbation des informations mentionnées au I de l’article L.22-10-9 du Code de commerce relatives à la rémunération des mandataires sociaux, non dirigeants en application de l’article L.22-10-34 I du Code de commerce.
- ●Approbation des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, ou attribués au titre du même exercice à Bernardo Sanchez Incera, Président du conseil d’administration, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce.
- ●Approbation des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, ou attribués au titre du même exercice à Xavier Durand, Directeur général, en application de l’article L.22-10-34 II du Code de commerce.
- ●Approbation de la politique de rémunération applicable aux membres du conseil d’administration, en application de l’article L.22-10-8 du code de commerce.
- ●Approbation de la politique de rémunération applicable au Président du conseil d’administration, en application de l’article L.22-10-8 du Code de commerce.
- ●Approbation de la politique de rémunération applicable au Directeur général, en application de l’article L.22-10-8 du Code du commerce.
- ●Nomination d’un auditeur des informations en matière de durabilité
De la compétence de l’assemblée générale extraordinaire
- ●Autorisation au conseil d’administration en vue de réduire le capital social de la Société par annulation des actions détenues en propre.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par incorporation de réserves, bénéfices ou primes ou toute autre somme dont la capitalisation serait admise.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital a émettre, dans le cadre d’offres au public autres que celles visées au 1 de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, dans le cadre d’offres au public visées au 1 de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, en rémunération d’apports en nature.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription par émission d’actions de la Société réservée aux adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise.
- ●Délégation de compétence au conseil d’administration en vue d’augmenter le capital social par émission d’actions avec suppression du droit préférentiel de souscription en faveur d’une catégorie de bénéficiaires déterminée.
- ●Pouvoirs pour l’accomplissement de formalités.
8.3Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale
Conventions autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé
8.4 Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction du capital
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l'article L. 22-10-62 du code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d'actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Votre conseil d’administration vous propose de lui déléguer, pour une durée de 26 mois à compter de la présente assemblée générale, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10% de son capital par période de 24 mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d’une autorisation d’achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l’article précité.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à porter atteinte à l’égalité des actionnaires, sont régulières.
8.5 Rapport des commissaires aux comptes sur l’émission d’actions et de diverses valeurs mobilières avec maintien et/ou suppression du droit préférentiel de souscription
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 228-92 et L. 225-135 et suivants ainsi que par l’article L. 22-10-52 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur les propositions de délégation au conseil d’administration de différentes émissions d’actions et/ou de valeurs mobilières, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer.
- ●de lui déléguer, pour une durée de 26 mois à compter de la présente assemblée, la compétence pour décider des opérations suivantes et fixer les conditions définitives de ces émissions et vous propose, le cas échéant, de supprimer votre droit préférentiel de souscription :
- ●émission avec maintien du droit préférentiel de souscription (15ème résolution) d’actions et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre ;
- ●émission avec suppression du droit préférentiel de souscription par voie d’offre au public autres que celles visées au 1° de l’article L. 411-2 du code monétaire et financier (16ème résolution) d’actions de la société et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre ;
- ●étant précisé que ces titres pourront être émis à l’effet de rémunérer des titres qui seraient apportés à la société, dans le cadre d’une offre publique d’échange sur des titres répondant aux conditions fixées par l’article L. 22-10-54 du code de commerce.
- ●émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription par voie d’offre au public visées au 1° de l’article L. 411-2 du code monétaire et financier et dans la limite de 20% du capital social par an (17ème résolution) d’actions de la société et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre ;
- ●de lui déléguer, pour une durée de 26 mois, les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à une émission d'actions de la société et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital (18ème résolution), dans la limite de 10 % du capital.
Le montant nominal global des augmentations du capital susceptibles d’être réalisées immédiatement ou à terme ne pourra, selon la 15ème résolution, excéder 115.000.000 euros au titre des résolutions 15 à 20.
La 16ème résolution prévoit un sous-plafond de 29.000.000 d’euros, étant précisé (i) que le montant nominal des augmentations de capital réalisées en application de la présente résolution ainsi que des 17ème et 18ème résolutions s’imputera sur ce plafond et (ii) que le montant nominal de toute augmentation de capital réalisée en application des 16ème, 17ème et 18ème résolutions s’imputera sur le plafond nominal global prévu à la 15ème résolution.
Le montant nominal global des titres de créance susceptibles d’être émis ne pourra, selon la 15ème résolution, excéder 500.000.000 euros au titre des résolutions 15 à 18.
Il appartient au conseil d’administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et suivants du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant ces opérations, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions des émissions qui seraient décidées, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du conseil d’administration au titre des 16ème et 17ème résolutions.
Par ailleurs, ce rapport ne précisant pas les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre dans le cadre de la mise en œuvre des 15ème et 18ème résolutions, nous ne pouvons donner notre avis sur le choix des éléments de calcul de ce prix d’émission.
Les conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite dans les 16ème et 17ème résolutions.
Conformément à l’article R. 225-116 du code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l'utilisation de ces délégations par votre conseil d’administration en cas d'émission de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance, en cas d’émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre et en cas d'émission d’actions avec suppression du droit préférentiel de souscription.
8.6 Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation du capital réservée aux adhérents d’un plan d’épargne entreprise
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés, aux anciens salariés et mandataires sociaux éligibles, de la société et/ou des sociétés liées à la société au sens des dispositions de l’article L.225-180 du code de commerce et de l’article L.3344-1 du code du travail, adhérents à un plan d’épargne d’entreprise, pour un montant maximum de 3.200.000 euros, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre conseil d’administration vous précise que ce montant nominal s’imputera sur le plafond nominal global prévu pour les augmentations de capital prévu au paragraphe 2 de la 15ème résolution (115.000.000 d’euros) de la présente assemblée générale et que le plafond de la présente délégation sera commun avec celui de la 20ème résolution de la présente assemblée générale.
Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du code de commerce et L. 3332-18 et suivants du code du travail.
Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de 26 mois à compter de la présente assemblée générale la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.
Il appartient au conseil d’administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des actions.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'augmentation du capital qui serait décidée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des actions ordinaires à émettre données dans le rapport du conseil d’administration.
Les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation du capital serait réalisée n’étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
8.7 Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription en faveur d’une catégorie de bénéficiaires déterminée
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, pour un montant maximum de 3.200.000 euros, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre conseil d’administration vous précise que le montant nominal de toute augmentation de capital réalisée en application de la présente délégation s’imputera sur le plafond nominal global prévu pour les augmentations de capital au paragraphe 2 de la 15ème résolution (115.000.000 d’euros) de la présente assemblée générale et que le plafond de la présente délégation sera commun avec celui de la 19ème résolution de la présente assemblée générale.
- ( i )des salariés et/ou mandataires sociaux de la société et/ou des sociétés liées à la société au sens des dispositions de l’article L.225-180 du code de commerce et de l’article L.3344-1 du code du travail et ayant leur siège social hors de France ;
- ( ii )un ou plusieurs fonds communs de placement ou autre entité de droit français ou étranger, ayant ou non la personnalité juridique, souscrivant pour le compte de personnes désignées au paragraphe (i) précédent ;
- ( iii )un ou plusieurs établissements financiers mandatés par la société pour proposer aux personnes désignées au paragraphe (i) précédent un dispositif d'épargne ou d'actionnariat comparable à ceux proposés aux salariés de la société en France.
Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de 18 mois à compter de la présente assemblée générale la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.
Il appartient au conseil d’administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des actions.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l’augmentation du capital qui serait décidée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des actions ordinaires à émettre données dans le rapport du conseil d’administration.
Les conditions définitives dans lesquelles l'augmentation du capital serait réalisée n’étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l'article R. 225-116 du code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre conseil d’administration.
Fait à Paris La Défense, le 4 avril 2024 Les Commissaires aux comptes |
|
---|---|
Deloitte & Associés Damien LEURENT Associé |
Mazars Jean-Claude PAULY Associé |
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES DU DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL
L’intégralité des statuts et du règlement intérieur de COFACE SA est disponible sur le site : https://www.coface.com/fr/le-groupe/la-gouvernance-de-coface.
9.1 Actes constitutifs et statuts
9.1.1 Dénomination sociale
9.2 Personnes responsables
9.2.1 Noms et fonctions
9.2.1.1 Responsable du Document d’enregistrement universel
9.2.1.2 Responsable de l’information financière
9.2.1.3 Responsable de la communication financière
9.3 Documents accessibles au public
Toutes les publications du Groupe COFACE SA (communiqués, rapports annuels, présentations annuelles et semestrielles, etc.) et l’information réglementée sont disponibles sur simple demande ou depuis le site internet : www.coface.com/fr/Investisseurs. Elles peuvent être également consultées à son siège social, de préférence sur rendez-vous.
Le présent Document d’enregistrement universel est consultable dans la rubrique « Investisseurs » du site institutionnel ainsi que sur le site de l’AMF (www.amf-france.org). Des exemplaires sont disponibles sans frais au siège social de la Société.
Par ailleurs, dans le cadre du régime Solvabilité II, le SFCR relatif à l’exercice 2022, qui est destiné au public, a été déposé à l’ACPR le 28 avril 2023. Il est publié dans la rubrique « Investisseur » du site institutionnel www.coface.com. Le prochain rapport SFCR, sur la base de l’exercice 2023, sera publié le fin avril 2024.
9.4 Contrôleurs légaux des comptes
9.4.1 Commissaires aux comptes titulaires
Deloitte & Associés a été nommé par l’assemblée générale des actionnaires de la Société du 16 mai 2019 pour une durée de six exercices prenant fin à l’issue de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Deloitte & Associés est membre de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes de Versailles.
9.5 Informations financières sélectionnées sur deux ans
* Coface applique les normes comptables IFRS 17 et IFRS 9 depuis le 1er janvier 2023. Toutes les comparaisons sont faites uniquement avec les chiffres 2022 retraités IFRS 17 présentés le 27 avril 2023.
Les tableaux ci-dessous présentent des extraits des comptes de résultat et des états financiers consolidés pour les exercices 2022 et 2023.
Ces informations financières sélectionnées doivent être lues conjointement avec les chapitres 3 et 4 du présent Document d’enregistrement universel.
/Compte de résultat consolidé
(en milliers d’euros) |
2023 |
2022 |
Primes brutes émises |
1 694 189 |
1 666 489 |
Ristournes de primes |
-129 073 |
-139 102 |
Variation des primes non acquises |
-6 053 |
-11 725 |
Produits des activités d'assurance |
1 559 063 |
1 515 663 |
Charges des prestations des contrats |
-558 644 |
-540 425 |
Frais généraux attribuables aux contrats d'assurance |
-546 999 |
-531 463 |
Composante onéreuse & reprise de composante onéreuse |
596 |
2 735 |
Charges afférentes aux activités d'assurance |
-1 105 047 |
-1 069 153 |
RESULTAT D'ASSURANCE |
454 016 |
446 510 |
Résultat des cessions en réassurance |
-104 240 |
-138,640 |
RESULTAT D'ASSURANCE, APRES REASSURANCE |
349 776 |
307 870 |
Accessoires de primes |
171 374 |
158 574 |
Produits net des activités bancaires |
72 686 |
70 414 |
Produits des activités de service |
65 109 |
54 380 |
Autres revenus |
309 168 |
283 367 |
Frais généraux non attribuables aux contrats d'assurance |
-106 515 |
-98 815 |
Charges d'exploitation bancaire hors coût du risque |
-14 018 |
-14 331 |
Autres charges d'exploitation |
-142 470 |
-129 766 |
Autres charges |
-263 003 |
-242 913 |
Coût du risque |
-534 |
308 |
RESULTAT APRES REASSURANCE, AUTRES REVENUS ET COUT DU RISQUE |
395 407 |
348 633 |
Produits des placements net de charges hors coût de l'endettement |
12 427 |
35 699 |
Produits financiers ou charges financières d'assurance |
-52 642 |
-8 432 |
Produits financiers ou charges financières des cessions en réassurance |
12 683 |
-9 119 |
Résultat financier net |
-27 533 |
18 148 |
Résultat opérationnel courant |
367 874 |
366 782 |
Autres produits et charges opérationnels |
-4 952 |
-9 537 |
Résultat opérationnel |
362 922 |
357 245 |
Charges de financement |
-34 269 |
-29 605 |
Impôts sur les résultats |
-88 033 |
-86 923 |
Résultat net de l’ensemble consolidé |
240 620 |
240 717 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
-120 |
-273 |
Résultat net (part du Groupe) |
240 500 |
240 444 |
9.6Principales notations du Groupe Coface au 29 février 2024
La Société et certaines de ses filiales sont évaluées par des agences de notation financières reconnues. La notation par société peut varier d’une agence à une autre.
Au 29 février 2024, les principales notations pour la Société et sa principale filiale opérationnelle sont les suivantes :
Note de solidité financière d’assureur (Insurer Financial Strength) |
Agence |
Note |
Perspective |
---|---|---|---|
Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur et ses succursales |
Fitch Moody’s AM Best |
AA- A1 A |
Stable Stable Stable |
ISIN : FR0011805803 |
|
|
|
---|---|---|---|
Obligations subordonnées - échéance 27 mars 2024 |
Fitch Moody’s |
A- Baa1 |
Stable Stable |
ISIN : FR001400CSY7 |
|
|
|
---|---|---|---|
Titres subordonnés Tier 2 - échéance 22 septembre 2032 |
Fitch Moody’s |
BBB+ Baa2 |
Stable Stable |
ISIN : FR001400M8W6 |
|
|
|
---|---|---|---|
Titres subordonnés Tier 2 - échéance 28 novembre 2033 |
Fitch Moody’s |
BBB+ Baa1 |
Stable Stable |
Les notations détaillées ci-dessus peuvent être sujettes à révision ou être retirées à n’importe quel moment par les agences de notation qui les attribuent. Aucune de ces notations ne représente une indication de la performance passée ou future des actions Coface ou des dettes émises par la Société et ne devrait être utilisée dans une décision d’investissement. La Société n’est pas responsable de l’exactitude et la fiabilité de ces notations. L’information est disponible et actualisée sur le site Internet de la Société : http://www.coface.com/fr/Investisseurs/Notations.
9.7 Table de concordance
9.7.1 Document d’enregistrement universel
La présente table de concordance reprend les rubriques prévues par les Annexes I et II du règlement délégué (UE) 2019/980 de la commission du 14 mars 2019 et renvoie aux pages du présent Document d’enregistrement universel où sont mentionnées les informations relatives à chacune de ces rubriques.
Informations |
Page |
|
---|---|---|
1. |
Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d’experts et approbation de l’autorité compétente |
|
2. |
Contrôleurs légaux des comptes |
|
3. |
Facteurs de risque |
230 - 254 |
4. |
Informations concernant l'émetteur |
|
5. |
Aperçu des activités |
|
|
5.1. Principales activités |
|
|
5.2. Principaux marchés |
|
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5.3. Événements importants dans le développement des activités |
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5.4. Stratégie et objectifs |
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5.5. Dépendance à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveau procédés de fabrication |
NA |
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5.6. Position concurrentielle |
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5.7. Investissements |
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6. |
Structure organisationnelle |
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6.1. Description sommaire du Groupe |
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6.2. Liste des filiales importantes |
19 , Entrées de périmètre - Entités ad hoc relevant de l’activité de l’investissement , Note 7 |
7. |
Examen de la situation financière et du résultat |
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7.1. Situation financière |
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7.2. Résultats d’exploitation |
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8. |
Trésorerie et capitaux |
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8.1. Informations sur les capitaux |
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8.2. Source et montant des flux de trésorerie |
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8.3. Informations sur les besoins de financement et la structure de financement |
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8.4. Restriction à l’utilisation des capitaux |
Principales sources de financement opérationnel du Groupe Coface - c) Programme de billets de trésorerie , d) |
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8.5. Sources de financement attendues |
NA |
9. |
Environnement réglementaire |
49 - 50 |
10. |
Informations sur les tendances |
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11. |
Prévisions ou estimations du bénéfice |
NA |
12. |
Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale |
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12.1. Conseil d’administration et direction générale |
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|
12.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance |
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13. |
Rémunération et avantages |
|
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13.1. Rémunérations et avantages en nature |
78 - 94 |
|
13.2. Sommes provisionnées ou constatées par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages |
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14. |
Fonctionnement des organes d’administration et de direction |
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14.1. Date d’expiration des mandats actuels |
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14.2. Contrats de service |
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14.3. Informations sur les comités |
2.1.8 - Activité du comité des nominations, des rémunérations et de la RSE |
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14.4. Déclaration relative à la conformité aux régimes de gouvernement d’entreprise applicables |
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14.5. Incidences significatives potentielles sur le gouvernement d’entreprise |
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15. |
Salariés |
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|
15.1. Nombre de salariés et répartition des effectifs |
Mesure de l’efficacité de la politique de gestion des talents |
|
15.2. Participations et stock-options des administrateurs |
78 - 94 |
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15.3. Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital |
NA |
16. |
Principaux actionnaires |
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|
16.1. Franchissements de seuils |
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16.2. Existence de droits de vote différents |
NA |
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16.3. Contrôle de l’émetteur |
|
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16.4. Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de son contrôle |
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17. |
Transactions avec des parties liées |
210 - 211 , 325 - 327 |
18. |
Informations financières concernant l’actif et le passif, la situation financière et les résultats |
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18.1. Informations financières historiques |
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18.2. Informations financières intermédiaires et autres |
NA |
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18.3. Audit des informations financières annuelles historiques |
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18.4. Informations financières pro forma |
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18.5. Politique en matière de dividendes |
1.5.4 , Affectation du résultat – Mise en paiement du dividende , Troisième résolution (Affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2023) |
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18.6. Procédures judiciaires et d’arbitrage |
NA |
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18.7. Changement significatif de la situation financière |
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19. |
Informations supplémentaires |
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19.1. Capital social |
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19.1.1 Capital souscrit |
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19.1.2 Autres actions |
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19.1.3 Actions auto-détenues |
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19.1.4 Valeurs mobilières |
NA |
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19.1.5 Conditions d’acquisition |
NA |
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19.1.6 Options ou accords |
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19.1.7 Historique du capital |
|
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19.2. Acte constitutif et statuts |
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19.2.1 Objet social |
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19.2.2 Droits et privilèges des actions |
Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions - Clauses particulières régissant les modifications du capital social |
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19.2.3 Éléments de changement de contrôle |
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20. |
Contrats importants |
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21. |
Documents disponibles |
9.8 Incorporation par référence
En application de l’article 19 du Règlement européen no 2017/1129, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document d’enregistrement universel :
- ●au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 :
- Le Rapport de gestion (détaillé dans la table de concordance), les comptes consolidés, les comptes annuels de la Société ainsi que les Rapports des Commissaires aux comptes y afférents, figurant dans le Document d’enregistrement universel de l’exercice 2022 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 6 avril 2023, sous le numéro de dépôt D.23-0244, respectivement aux pages 352 à 354, 128 à 193, 194 à 207, 208 à 212 et 212 à 215 ;
- ●au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 :
- Le Rapport de gestion (détaillé dans la table de concordance), les comptes consolidés, les comptes annuels de la Société ainsi que les Rapports des Commissaires aux comptes y afférents, figurant dans le Document d’enregistrement universel de l’exercice 2021 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 6 avril 2022, sous le numéro de dépôt D.22-0244, respectivement aux pages 347 à 349, 130 à 195, 196 à 209, 210 à 213 et 214 à 216 ;
Les informations incluses dans ces deux Document d’enregistrement universel autres que celles visées ci-dessus, sont le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent Document d’enregistrement universel. Ces deux Document d’enregistrement universel sont accessibles au siège social de la Société et sur le site Internet : https://www.coface.com/fr/investisseurs dans l’onglet « Résultats et rapports financiers ».
9.9Glossaire
Ce glossaire est un échantillon de termes utilisés dans le secteur de l'assurance-crédit et n’est donc pas exhaustif. Il ne contient ni tous les termes employés dans ce Document d'enregistrement universel ni tous les termes utilisés dans le secteur de l’assurance-crédit.
Accessoires de primes : frais annexes au contrat d’assurance correspondant à la rémunération des services liés à l’assurance-crédit tels que les frais de surveillance des limites de crédit délivrées à l’assuré sur ses acheteurs.
Affacturage : ensemble des services proposés par un Factor aux entreprises, permettant d’externaliser la gestion de leur poste clients : gestion des factures avec leur recouvrement, garantie contre l’insolvabilité, financement …
Assurance-crédit : technique qui consiste pour une entreprise à se prémunir contre les risques de non-paiement de ses créances commerciales.
Bénéfice par action : ratio calculé en divisant le résultat net de l’exercice attribuable aux actionnaires par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation.
Boni/Mali sur prime : liquidation des provisions sur primes des années antérieures à l’exercice comptable ayant un impact positif ou négatif sur les primes acquises à l’exercice en cours.
Boni/Mali sur sinistres : liquidation des provisions sur sinistres et sur recours des années antérieures à l’exercice comptable ayant un impact positif ou négatif sur la charge des prestations des contrats d’assurance de l’exercice en cours.
Capitalisation boursière : valeur boursière d’une entreprise. Elle se calcule en multipliant le cours de bourse par le nombre d’actions qui composent le capital social.
Caution : opération de crédit et non d’assurance, c’est un engagement écrit donné à un créancier par un garant de s’acquitter de l’obligation d’un débiteur, en cas de défaut de celui-ci.
Commissions de réassurance : commission payée sur les contrats de réassurance par le réassureur à l’entreprise cédante comme compensation pour transférer l’activité au réassureur et couvrir les frais d’acquisition de l’entreprise cédante.
Courtier : intermédiaire indépendant qui prospecte les entreprises afin de leur proposer un contrat d’assurance-crédit. Il conseille l’assuré lors de la mise en place du contrat et dans sa gestion quotidienne.
Dividende : partie du bénéfice d’une société attribuable à l’actionnaire. On distingue le dividende net, somme effectivement versée par l’entreprise à son actionnaire, et le dividende brut, qui inclut également l’avoir fiscal.
Indemnités versées : montant des indemnités versées par l’assureur au cours de l’exercice comptable.
Insolvabilité : incapacité juridiquement constatée du débiteur de faire face à ses engagements et donc de payer ses dettes.
Limite : montant maximum pour lequel l’assureur accepte le risque commercial (risque de défaillance) sur le débiteur.
Modèle interne partiel : utilisé pour définir les risques encourus par Coface. Il est notamment utilisé pour calculer le capital de solvabilité requis.
Prime : somme payée par l’assuré en contrepartie de l'engagement de l'assureur à couvrir les risques prévus au contrat.
Prime acquise : somme des primes brutes émises et des provisions sur primes : fraction de la prime émise au cours de l’exercice comptable ou antérieurement, correspondant à la couverture des risques couverts pendant l’exercice comptable concerné.
Prime émise : montant de prime facturé au cours de l’exercice comptable au titre de la couverture des risques prévus au contrat.
Provision pour primes à émettre : primes rattachées à un exercice comptable n’ayant pu faire l’objet d’une facturation au cours de cette la période.
Provisions pour primes non acquise : fraction des primes émises au cours de l’exercice comptable se rapportant à la couverture des risques couverts pour la période comprise entre la date de clôture de la période comptable et la date d’échéance des contrats.
Provisions pour sinistres survenus mais non encore déclarés (IBNR) : provision relative aux sinistres non encore connus mais jugés probables.
Ratio combiné : total des dépenses, incluant la marge de service, et total des coûts de sinistres, rapporté au total des primes acquises. Il s’agit donc de la somme du ratio de coût et du ratio des sinistres.
Ratio de coûts : les frais d’acquisition de contrat, les charges administratives et la marge dégagée sur les services en proportion des primes acquises. La marge dégagée sur les services correspond aux revenus des services minorés des autres revenus et charges d’exploitation ordinaires. Peut-être exprimé en « termes bruts », c’est-à-dire avant réassurance, ou en « termes nets », en incluant la commission de réassurance.
Ratio de sinistres : coûts des sinistres de toutes les années rattachées en proportion des primes acquises. Peut-être exprimé en « termes bruts », c’est-à-dire avant réassurance, ou en « termes nets », en incluant la part cédée aux réassureurs.
Ratio économique Solvabilité II : indicateur réglementaire qui reflète la capacité qu’a la société de tenir ses engagements à l’égard de ses clients, investisseurs et autres contreparties. Il correspond aux fonds propres éligibles rapportés à la quantité de fonds propres nécessaires à la compagnie en fonction des risques auxquels elle est exposée (SCR : Solvency Capital Requirement).
Réassurance : opération par laquelle un assureur s’assure lui-même auprès d’un tiers (le réassureur) pour une partie des risques qu’il a garantis, moyennant le paiement d’une prime.
Recouvrement : démarche amiable et/ou judiciaire effectuée par le Groupe pour obtenir le paiement par le débiteur de sa créance.
Récupérations : sommes récupérées par l’assureur auprès du débiteur (acheteur en défaut de paiement) après que le sinistre ait été indemnisé à l’assuré.
Résultat technique : somme du chiffre d’affaires, des charges de sinistres, des dépenses opérationnelles (frais d’acquisition de contrats, frais administratifs et coûts des prestations de service) et du résultat de réassurance.
Risque de crédit : le risque d’une perte résultant de la détérioration de la qualité de crédit d’une contrepartie ou de sa défaillance.
Risque de marché : risque de perte lié aux changements des prix des marchés financiers ou aux changements des paramètres pouvant influencer ces prix.
RoATE – Rentabilité des fonds propres moyens nets des actifs incorporels : résultat net (part du Groupe) rapporté aux fonds propres tangibles moyens (la moyenne de la période des fonds propres (part du Groupe) retraités des actifs incorporels).
Sinistre : situation de réalisation d’un risque et d’ouverture de droit à indemnisation pour l’assuré qui déclenche la mise en jeu de l’indemnisation prévue au contrat d’assurance-crédit.
Sinistres cédés/total sinistres (taux de cession des sinistres) : poids des sinistres cédés par rapport au total sinistres. Les sinistres cédés correspondent à la part des sinistres Coface cède à ses réassureurs en vertu des traités de réassurance conclus avec eux.
Sinistres payés : indemnités versées nettes de récupérations encaissées et augmentées des frais engagés pour en assurer la gestion (frais de gestion de sinistres).
Solde net de production : indicateur de performance commerciale. Somme des primes annualisées relatives aux polices d’assurance-crédit nouvellement souscrites au cours de l’exercice et des primes annualisées relatives aux polices résiliées pendant le même exercice.
Solvabilité II : réforme réglementaire européenne du monde de l’assurance dont l’objectif est de mieux adapter les fonds propres exigés des compagnies d’assurance et de réassurance aux risques que celles-ci encourent dans leur activité.
Taux de cession des primes (Primes cédées/Primes brutes acquises) : poids des Primes cédées par rapport aux primes acquises. Les primes cédées correspondent à la part des primes acquises que Coface cède à ses réassureurs en vertu des traités de réassurance conclus avec eux. Les primes acquises correspondent à la somme des primes émises et des provisions sur les primes acquises non émises (PANE).
Taux de rendement comptable des actifs financiers : résultat des placements avant résultat des titres de participation, résultat de change et frais financiers rapporté au total bilan des actifs financiers hors titres de participation.
Taux de rendement comptable des actifs financiers hors résultat de cession : résultat des placements avant résultat des titres de participation, résultat de change et frais financier hors plus ou moins-value de cession rapporté au total bilan des actifs financiers hors titres de participation.
Taux de rendement économique des actifs financiers : performance économique du portefeuille d’actif. On ajoute donc au rendement comptable la variation des réserves de réévaluation de l’année rapporté au total bilan des actifs financiers.
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